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Moblack et Lost Frequencies électrisent Mawazine
Vendredi soir, la scène internationale de l’OLM Souissi s’est transformée en véritable temple de la musique électronique, à l’occasion de la 20e édition du Festival Mawazine – Rythmes du Monde. Deux noms phares de la scène mondiale, Moblack et Lost Frequencies, ont enchaîné les performances pour offrir au public une soirée vibrante et inoubliable.
Le producteur italo-ghanéen Moblack, pionnier de l’afro-house organique, a ouvert la soirée avec un set profondément enraciné dans les sonorités africaines. Jouant habilement sur les contrastes, il a mêlé percussions tribales, nappes hypnotiques et samples vocaux puisés dans le patrimoine sonore du continent. Un moment d’exception a particulièrement marqué les esprits : lorsqu’il a diffusé une version revisitée de “Sawt Al Hassan”, tout en brandissant le drapeau marocain. Cette séquence émotive, empreinte de respect envers le pays hôte, a déclenché une ovation immédiate du public.
L’intensité est montée d’un cran lorsque Salif Keita, icône vivante de la musique malienne, a rejoint Moblack sur scène. Ensemble, ils ont livré une version intime et électrisante de “Yamore”, mêlant guitare acoustique et textures électroniques. Une fusion audacieuse entre tradition et modernité, qui a suspendu le temps.
La seconde partie de soirée a été assurée par Lost Frequencies, figure incontournable des grands festivals. Le DJ belge a enchaîné ses hits planétaires, tels que “Reality”, “Are You With Me” et “Crazy”, dans un univers sonore à la fois aérien et euphorisant. Sa scénographie épurée et ses jeux de lumière calibrés ont transporté les festivaliers dans une ambiance estivale, entre douceur mélodique et pulsations dansantes.
Le contraste entre l’afro-house immersive de Moblack et l’électro pop scintillante de Lost Frequencies a offert une complémentarité saisissante, séduisant un public venu en masse pour cette avant-dernière soirée.
Alors que la scène OLM Souissi s’apprête à accueillir Lil Baby et El Grande Toto pour clôturer cette édition anniversaire, le Festival Mawazine confirme plus que jamais sa vocation : celle d’être une plateforme internationale de dialogue musical, un pont entre les continents et les sonorités, et un espace de célébration culturelle unique en son genre.