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Cessez-le-feu Iran-Israël : Trump annonce la fin des hostilités
Dans une déclaration inattendue sur sa plateforme Truth Social, l’ancien président américain Donald Trump a affirmé que l’Iran et Israël, en conflit ouvert depuis le 13 juin, ont accepté un cessez-le-feu total. Une annonce qui, si elle se confirme, marquerait la fin d’un affrontement éclair de douze jours, marqué par des frappes intenses, des pertes humaines élevées et une tension nucléaire sans précédent.
Une trêve orchestrée par Washington
Selon Donald Trump, le cessez-le-feu entrera en vigueur mardi à 4h00 GMT. L'Iran serait le premier à cesser ses opérations, suivi d'Israël douze heures plus tard. Trump évoque « une fin officielle de la guerre », saluée par la communauté internationale, bien que ni Téhéran ni Tel-Aviv n’aient confirmé l’accord à ce stade.
Cette médiation intervient dans un contexte explosif : samedi soir, les États-Unis ont frappé trois sites nucléaires iraniens — Fordo, Natanz et Ispahan — provoquant une riposte iranienne contre la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar. Trump a toutefois minimisé l’impact de cette réplique, la qualifiant de « très faible », tout en saluant l’anticipation iranienne qui aurait évité toute perte humaine.
Une guerre éclair au goût d’apocalypse
Les douze jours d’affrontement ont été d’une rare intensité. Israël a mené des centaines de frappes sur des cibles stratégiques, notamment des sites nucléaires et militaires, causant la mort de plusieurs hauts gradés et scientifiques. Le bilan officiel en Iran s’élève à plus de 400 morts et 3 000 blessés, majoritairement civils. En Israël, les attaques de missiles iraniens ont fait au moins 24 victimes.
L’attaque israélienne de lundi contre la prison d’Evine, où sont détenus plusieurs opposants politiques et ressortissants étrangers, a particulièrement ému la communauté internationale. Selon les autorités françaises, les deux ressortissants Cécile Kohler et Jacques Paris n’auraient pas été blessés.
Une paix sous surveillance nucléaire
La dimension nucléaire du conflit reste une source d’inquiétude majeure. Israël accuse l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément, affirmant son droit à un programme civil. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) demande un accès urgent aux installations bombardées, mais admet ne pas disposer à ce jour de preuves d’un programme militaire actif.
Certains experts soupçonnent néanmoins l’Iran d’avoir déplacé ses stocks d’uranium enrichi avant les frappes, une hypothèse que les autorités iraniennes n’ont ni confirmée ni démentie.
Une paix incertaine
Si l’annonce d’un cessez-le-feu est accueillie avec soulagement, son application reste incertaine. Les deux camps restent méfiants et lourdement armés, et toute provocation pourrait relancer l’escalade. Pour l’instant, le monde observe, entre prudence et espoir, ce fragile retour au calme.
Ce cessez-le-feu pourrait bien être une pause tactique plus qu’une véritable fin des hostilités. Et dans cette région marquée par l’instabilité chronique, la paix demeure, plus que jamais, suspendue à un fil.