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Cannes, arme diplomatique et politique
C'est un des 18 films palestiniens sélectionnés à Cannes depuis 1987. Mais si leurs films sont officiellement reconnus, les Palestiniens, eux ne le sont pas.
Cannes, c'est avant tout le tapis rouge, mais le festival ne pourrait pas exister sans ce tapis rose. C'est le marché du festival, et dans le village international, il s'agit d'avoir une présence. C'est le cas pour la première fois cette année pour les Palestiniens et les Saoudiens.
Pour les Palestiniens, dont l'État est partiellement reconnu, la présence de leur drapeau à Cannes a une signification politique.
"Tout est une question de représentation.... ce qui nous est arrivé, c'est la disparition, nous voulons contrer cela. Les Palestiniens ont une relation spéciale avec le cinéma parce que la caméra est synonyme de visibilité, elle est utilisée comme un outil par les Palestiniens" souligne Mohanad Yaqubi, réalisateur palestinien.
A 50 mètres du pavillon palestinien, les Saoudiens célèbrent également leur première fois à Cannes. Après une parenthèse de près de 40 ans, le cinéma est à nouveau autorisé dans le royaume. Un événement célébré avec une sélection de 9 films de jeunes cinéastes.
"Je ne savais pas que je pouvais être cinéaste, ce n'était pas une option en Arabie Saoudite. Alors je me suis formé tout seul, j'ai beaucoup lu sur le cinéma et je m'entraînais, je prenais une caméra et je filmais. C'est excitant de faire l'expérience de l'espace public en Arabie Saoudite, ce qui se passe dans le monde entier dans les salles de cinéma et comment cela évolue vers le numérique, c'est peut-être l'inverse en Arabie saoudite parce que les gens sont excités de sortir maintenant" explique Ali Alkalthami, réalisateur saoudien.
Ni l'Arabie Saoudite ni les Palestiniens n'ont de films en sélection officielle cette année. Mais avec des douzaines de projets ici pour trouver des financements, ils espèrent que l'année prochaine, le tapis rose deviendra rouge pour eux.
Source : Euronews
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