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Démocratie participative: Le point de M. El Malki
La participation de la société civile dans la promotion du processus institutionnel et la consolidation de l’édification démocratique, constitue un outil de renforcement de la démocratie représentative, a souligné mardi à Rabat, le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki.
Intervenant à l’occasion d’un colloque sous le thème “La démocratie participative entre problématiques actuelles et perspectives de développement”, organisé à l’initiative de la commission des pétitions à la Chambre des représentants, M. El Malki a indiqué la chambre incite à la contribution de la société civile pour donner un nouveau souffle à la participation politique et renforcer les institutions et la démocratie dans ses dimensions politique, économique, sociale et culturelle.
Le président de la chambre a estimé que la démocratie participative ne peut remplacer la démocratie représentative institutionnelle, ajoutant que les associations de la société civile constitueront un pilier efficace pour les institutions et un levier pour la démocratie institutionnelle, notamment en encadrant les initiatives des citoyens en matière de dépôt de pétitions.
Le Président de la Chambre des représentants a, en outre, examiné les problématiques et difficultés entravant la mise en œuvre de la participation citoyenne de manière à influer le législateur et les politiques publiques.
Il s’agit selon lui, en premier lieu, de difficultés liées aux procédures, notamment en ce qui concerne le nombre de signatures nécessaires pour que la motion ou la pétition soient acceptées.
La seconde difficulté concerne davantage le besoin en compétences nécessaires pour les initiateurs de la motion ou de la pétition, a-t-il noté, ajoutant que la motion ou la pétition doivent être formulées de manière très minutieuse et détaillée.
Dans ce sens, M. El Malki a souligné que les organisations de la société civile bénéficieront d’un programme de formation, dans le cadre d’une procédure transparente respectant les normes internationales, notamment celles de l’Union interparlementaire.
La troisième difficulté, affirme-t-il, concerne le malentendu relatif à la gestion de la communication entre les organisations de la société civile d’une part, et les institutions concernées par ces pétitions et motions, d’autre part, notant que la quatrième difficulté n’est autre que le problème d’accès aux informations législatives.
M. El Malki a relevé que les possibilités ouvertes à la société civile marocaine constituent de précieuses opportunités pour ses initiatives et un instrument d’enrichissement et de soutien à la démocratie institutionnelle.
Ce colloque s’inscrit dans le cadre de l’approche participative adoptée par la commission des pétitions, en expliquant à la société civile l’expérience de la Chambre des représentants et sa mission constitutionnelle aux niveaux national et international.
Au programme de cette conférence, qui connait la participation de différents acteurs parlementaires, gouvernementaux et associatifs ainsi que des experts marocains et étrangers, figurent deux séances sur “La démocratie participative au Maroc: entre expériences et problématiques actuelles” et “Les perspectives de développement de la participation démocratique au Maroc à la lumière des expériences internationales”.
Source : MAP
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