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Israël sous tension après les frappes sur l’Iran
Les rues de Tel-Aviv paraissent étrangement calmes. Après les frappes israéliennes massives sur l’Iran, suivies d’une riposte aérienne rapidement neutralisée, l’atmosphère en Israël oscille entre sidération, colère et inquiétude. Dans un pays habitué aux tensions régionales, cette nouvelle escalade plonge la population dans une zone grise d’incertitude profonde.
Réveillée en pleine nuit par une alerte d’urgence, Vered Saar, pâtissière de 54 ans, raconte son angoisse. « C’était très effrayant. J’ai tout de suite appelé mes enfants. Depuis, je n’arrive plus à trouver le sommeil. » Comme beaucoup, elle redoute un engrenage incontrôlable. « On vit dans l’attente du prochain coup. On ne peut pas travailler, ni planifier, ni même penser à demain. »
Un quotidien suspendu
Les sirènes d’alerte ont rythmé la matinée, surtout dans le nord du pays, tandis que les autorités israéliennes appelaient la population à rester proche des abris. Même si les restrictions de déplacement ont été levées dans l’après-midi, le climat reste pesant. Les tensions se reflètent dans les conversations, les regards, les gestes ralentis d’une ville qui a connu des jours plus vivants.
Or Hasson, maître de conférences, exprime un profond désarroi : « On a l’impression que notre gouvernement joue à la roulette russe avec nos vies. » À 45 ans, il dit n’avoir jamais ressenti une telle impuissance collective. « Le plus dur, c’est l’incertitude. Elle fatigue les corps et démoralise les esprits. »
Un soutien sous conditions
Mais tous ne partagent pas ce sentiment d’angoisse. Pour certains, les frappes israéliennes étaient inévitables. Alex, ouvrier de 48 ans, les considère même comme un acte nécessaire. « L’Iran représente une menace claire avec son programme nucléaire. On ne peut pas rester les bras croisés éternellement. » Face aux représailles annoncées par Téhéran, il reste serein : « Ils ont déjà essayé, sans grand succès. »
Une escalade à haut risque
Pour l’Iran, l’attaque israélienne représente une « déclaration de guerre ». Le président Massoud Pezeshkian a juré qu’elle ne resterait pas sans conséquences. De son côté, l’exécutif israélien justifie l’opération par la volonté de neutraliser une menace existentielle, rappelant la volonté supposée de l’Iran de se doter de l’arme nucléaire – une affirmation que Téhéran rejette fermement.
Cette nouvelle flambée de violence illustre à quel point la région reste piégée dans une spirale de confrontation. Entre partisans de la fermeté et citoyens épuisés par l’instabilité, Israël apparaît profondément divisé. Une chose semble certaine : la population, elle, en paie déjà le prix émotionnel et social.
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