- 19:33Real Madrid prolonge Modrić et Vázquez de deux semaines pour le mondial des clubs
- 18:30Sénégal : Un pacte social inédit pour trois ans de stabilité et de croissance inclusive
- 17:41 Tanger : la commune adopte une série de projets structurants pour renforcer son développement urbain et social
- 17:20Crise verbale entre Alger et Abu Dhabi : un dérapage médiatique au parfum de diversion
- 16:45Le groupe émirati AMEA Power prend le contrôle d’un projet éolien clé au Maroc
- 16:21Sidi Harazem : une station thermale à l’abandon face à l’économie parallèle
- 15:40Béni Mellal : les médias et le droit au cœur du débat international
- 15:20Midelt : des MRE victimes d'une vaste escroquerie immobilière dénoncent l'inaction des autorités
- 15:20Marché des changes : légère appréciation du dirham face à l’euro et stabilité face au dollar
Suivez-nous sur Facebook
Aïd Al-Adha au Maroc : Enjeux et défis à deux mois de la célébration
À l'approche de l'Aïd Al-Adha, l'une des fêtes les plus importantes du calendrier musulman, les préparatifs au Maroc suscitent des interrogations quant à leur impact sur le marché des ovins et le budget des familles. Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a assuré que des mesures sont prises pour garantir le bon déroulement de cette célébration religieuse majeure. Les discussions ont déjà débuté, notamment sous l'égide du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, en collaboration avec les parties prenantes du secteur.
Une des mesures clés envisagées est le doublement du nombre de moutons importés pour l'Aïd al-Adha cette année, avec une estimation actuelle de 600 000 ovins, dans le but de répondre aux besoins des éleveurs et de stabiliser le marché. Cependant, cette initiative soulève des préoccupations quant à la concentration et au monopole de l'importation, en particulier dans la région de Rabat, ce qui pourrait affecter la diversité des sources d'approvisionnement et entraîner une hausse des prix.
La situation est exacerbée par les répercussions de la sécheresse sur le secteur agricole marocain, notamment sur l'élevage ovin. Bien que le soutien gouvernemental ait contribué à atténuer les effets de cette crise, certains éleveurs expriment toujours leur inquiétude quant à une possible augmentation des prix à l'approche de l'Aïd Al-Adha.
Bouazza Kherati, président de la Fédération marocaine pour la protection du consommateur (FMPC), souligne les défis actuels auxquels est confronté le secteur agricole, en particulier l'élevage ovin. Il met en lumière la nécessité d'une régulation stricte pour assurer un approvisionnement stable et des prix abordables pour les consommateurs marocains. Il appelle également à une meilleure coordination entre le gouvernement et les acteurs du secteur pour relever les défis à venir.
Enfin, alors que les Marocains se préparent à célébrer l'Aïd Al-Adha dans deux mois, les enjeux et les défis entourant cette fête religieuse soulignent la nécessité d'une action concertée et de mesures efficaces pour garantir son bon déroulement et préserver le pouvoir d'achat des citoyens.
Commentaires (0)