- 15:18Anouar Sabri : « une édition des Impériales Week repensée pour une expérience unique »
- 15:15"Baykar" annonce la création d'une usine de drones au Maroc
- 15:15Le Maroc et le Yémen : Renforcement de la coopération bilatérale
- 15:05Une forte hausse des travailleurs étrangers au Japon face à la crise démographique
- 14:50Le Maroc investit 38 milliards d'euros pour développer un réseau ferroviaire à grande vitesse reliant 43 villes
- 14:50IGENSIA education renforce l’enseignement supérieur au Maroc avec l’ESA Casablanca
- 14:40Ciments du Maroc et TIBO Africa lancent un programme éducatif par le sport
- 14:32PSG : Hakimi brille, Barcola progresse, Lee en attente... Bilan du premier tour en Ligue des champions
- 14:00Ramadan : garantir l'approvisionnement du marché et la protection des consommateurs
Suivez-nous sur Facebook
Mahmoud Ahmadinejad se lance dans la course à la présidence en Iran
L'ancien président populiste et ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad a officiellement enregistré sa candidature pour l'élection présidentielle anticipée du 28 juin en Iran, marquant un retour potentiel à la tête du pays après une décennie. Cette élection anticipée fait suite au décès tragique du président Ebrahim Raïssi, survenu le 19 mai dans un accident d'hélicoptère.
Initialement prévue pour 2025, l'élection présidentielle iranienne a été avancée suite à la mort soudaine de Raïssi, créant une course effrénée pour sa succession. Mahmoud Ahmadinejad, âgé de 67 ans, cherche à retrouver le pouvoir qu'il avait exercé de 2005 à 2013, période durant laquelle il s'était fait connaître par ses déclarations controversées, notamment envers Israël, et par les tensions accrues avec l'Occident concernant le programme nucléaire iranien.
Mahmoud Ahmadinejad est une figure bien connue de la scène politique iranienne. Son passage à la présidence a été marqué par une approche dure et un style populiste qui ont polarisé l'opinion publique. Sa candidature pourrait raviver des débats sur les politiques internes et externes du pays, surtout à une époque où l'Iran est confronté à de nombreux défis économiques et diplomatiques.
Avant de pouvoir officiellement se présenter, Ahmadinejad, comme tous les autres candidats, doit obtenir l'aval du Conseil des gardiens de la Constitution. Cet organe non élu, composé principalement de conservateurs, joue un rôle crucial dans la supervision des élections en Iran. Les candidatures doivent être validées d'ici au 11 juin, un processus qui pourrait influencer de manière significative le paysage politique à court terme.
Si Mahmoud Ahmadinejad réussit à valider sa candidature et à remporter l'élection, il pourrait relancer des politiques similaires à celles de ses précédents mandats, marqués par une rhétorique anti-occidentale et des initiatives controversées. Son retour sur la scène politique pourrait également provoquer des réactions diverses, tant au niveau national qu'international.
L'Iran s'apprête ainsi à vivre une élection présidentielle sous haute tension, avec des enjeux majeurs pour l'avenir du pays et sa position sur la scène mondiale.
Commentaires (0)