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Les drogues en Afrique : un obstacle croissant à l'éducation des jeunes
La députée marocaine Laila Dahi, présidente du Caucus de la jeunesse au sein du Parlement Panafricain (PAP), a récemment tiré la sonnette d'alarme sur l'impact dévastateur de la consommation de drogues sur l'éducation des jeunes Africains. Lors d'une session à Johannesburg, elle a mis en avant les effets néfastes de ce fléau sur la santé physique et mentale des étudiants, ainsi que sur leurs résultats scolaires et leurs relations sociales.
Mme Dahi a souligné que la consommation de drogues réduit la capacité des élèves à se concentrer, à mémoriser et à traiter l'information, compromettant ainsi leur réussite scolaire. Une étude récente menée à Ibadan, au Nigeria, a montré que les adolescents ayant de faibles résultats scolaires sont trois fois plus susceptibles de devenir dépendants par rapport à leurs pairs performants.
Cette situation entraîne un taux élevé de décrochage scolaire, exacerbant la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et de professionnels sur le marché du travail africain. Face à cette crise, Mme Dahi a proposé des mesures pour endiguer la propagation des drogues, notamment à travers des campagnes de sensibilisation, une application stricte des lois et un soutien psychologique pour les jeunes.
Elle a également rappelé l'importance de programmes continentaux et internationaux, tels que ceux de l'Union africaine et des Nations Unies, visant à renforcer la coopération et l'échange de connaissances pour lutter contre ce problème.
La session plénière du PAP, qui s'est tenue le 5 juillet, s'est déroulée sous le thème de l'Union africaine pour 2024 : "Éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique". Le Parlement Panafricain, créé en 2004, regroupe les députés des pays membres de l'Union Africaine, chacun étant représenté par cinq parlementaires élus ou désignés.
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