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Leadership féminin et intelligence artificielle : le Maroc et la Chine unissent leurs visions à Rabat
Le rôle du leadership féminin dans l’ère de l’intelligence artificielle (IA) a été au cœur d’une conférence internationale tenue ce vendredi à Rabat. Organisé par l’École nationale supérieure de l’administration (ENSA), en partenariat avec le Beijing Administration Institute et le College of Management and Economics de Tianjin University, cet événement s’est inscrit dans le cadre de la Semaine Chine-Maroc.
Responsables gouvernementaux, experts en transformation digitale et chercheurs des deux pays ont pris part à ce rendez-vous pour explorer les voies d’une inclusion féminine accrue dans la révolution numérique actuelle. L’objectif : faire émerger un leadership inclusif capable de piloter les mutations technologiques de manière équitable et durable.
Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, a insisté sur l’importance de repenser les modèles technologiques avec une approche inclusive. « Le leadership féminin n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour garantir innovation, justice sociale et efficacité collective », a-t-elle affirmé, rappelant que l’IA est aujourd’hui au cœur de nos modes de production, d’apprentissage et de décision.
Du côté chinois, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Maroc, Li Changlin, a souligné l’impact stratégique de l’intelligence artificielle sur le développement mondial. Il a plaidé pour une coopération internationale renforcée, notamment en matière de transfert technologique vers les pays en développement, afin de réduire les inégalités. Selon lui, le Maroc et la Chine sont bien placés pour promouvoir ensemble une IA éthique et inclusive.
La directrice générale de l’ENSA, Nada Biaz, a pour sa part salué la pertinence du thème abordé, insistant sur l’urgence de penser un futur numérique où les femmes sont actrices à part entière du changement. Elle a rappelé que cette conférence se veut aussi un espace de dialogue entre cultures, pour imaginer des modèles de gouvernance technologique tournés vers l’humain.
En marge des discussions, un mémorandum d’entente a été signé entre l’ENSA et l’Université de Tianjin. Il prévoit notamment des échanges de bonnes pratiques en matière d’administration publique, des collaborations scientifiques et des études de cas conjointes sur les politiques numériques.
En filigrane, cette initiative témoigne de la volonté commune du Maroc et de la Chine de positionner les femmes au cœur de la transformation digitale mondiale, en misant sur la coopération Sud-Sud et le partage d’expertise pour façonner un avenir technologique plus juste.
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