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Endettement des ménages au Maroc : évolution, impacts de l’inflation et répercussions globales
Dans la société marocaine, les ménages sont de plus en plus confrontés à l’endettement, avec un encours de dettes atteignant 411,2 milliards de dirhams à la fin de 2023, en augmentation de 3,1 % par rapport à l’année précédente. Les groupes les plus affectés sont les salariés et les fonctionnaires. On observe une croissance significative des crédits à la consommation, tandis que ceux destinés à l’habitat connaissent une diminution.
L'inflation a un impact notable sur les crédits et la solvabilité des emprunteurs. En fin 2023, l'endettement des ménages a atteint 411,2 milliards de dirhams, marquant une hausse de 3,1 % par rapport à l’année précédente. Les crédits aux ménages représentent 34 % des concours des établissements de crédit, une légère baisse par rapport à l'année précédente.
Les banques détiennent 82 % de cette dette, contre 18 % pour les sociétés de financement. En ce qui concerne la répartition des crédits, la part des crédits à la consommation a augmenté de 2 points pour atteindre 37 %, tandis que celle des crédits à l’habitat a diminué à 63 %.
Bank Al-Maghrib a mené un suivi approfondi sur l’évolution de l’endettement des ménages, en se concentrant sur les acteurs qui détiennent 97 % du marché des crédits à l’habitat et 94 % des financements à la consommation.
La dette privée, qui inclut les dettes des ménages, des entreprises et des agriculteurs, est bien plus élevée que la dette publique (avant la crise de 2019, elle représentait 133 % du PIB contre 97 % pour la dette publique). Un manque de contrôle sur cette dette peut avoir des conséquences désastreuses pour l’économie.
La crise des subprimes aux États-Unis en 2007 est un exemple frappant d’un excès de dette privée. Les ménages, surendettés, ont eu du mal à rembourser leurs prêts, ce qui a fragilisé le système bancaire et conduit à la faillite de Lehman Brothers. Cette situation, aggravée par des dérives financières pour masquer l’ampleur de la crise, a entraîné la crise financière de 2007.
La dette privée s’est ensuite transformée en dette publique à la suite du sauvetage des banques par les États. La crise a eu des répercussions économiques majeures, réduisant les recettes budgétaires tout en augmentant les dépenses sociales en raison du chômage croissant.
Pour résoudre ce problème, les États ont utilisé des fonds publics pour stabiliser le secteur privé, devenant ainsi des assureurs de dernier recours. Cependant, cette situation a conduit à des critiques ultérieures des agences de notation et des commentateurs, qui ont reproché aux États l’augmentation de leurs dettes publiques.
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