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États-Unis : Le PIB recule en début d’année sur fond de tensions commerciales
L’économie américaine a débuté l’année 2025 sous le signe du ralentissement, marquant un démarrage difficile pour le second mandat du président Donald Trump. Selon les données publiées ce mercredi par le ministère du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a enregistré une contraction de 0,3 % en rythme annualisé au premier trimestre, un chiffre en net recul par rapport aux attentes des analystes.
Ce ralentissement s’explique en grande partie par une hausse marquée des importations, qui a pesé sur la croissance. Il s’agit d’un signal préoccupant pour la première économie mondiale, alors que les experts anticipaient encore une progression modeste de 0,4 %. Par rapport au dernier trimestre de 2024, la baisse s’établit à 0,1 %, confirmant une perte d’élan.
Interrogé sur ce revers économique, le président Donald Trump a minimisé l’impact de sa politique douanière controversée, affirmant que ces résultats reflétaient plutôt les « mauvais héritages » de son prédécesseur Joe Biden. Sur son réseau Truth Social, il a appelé les Américains à « être patients », promettant une reprise économique une fois cette « transition » achevée.
Mais au-delà du discours présidentiel, les signes de fébrilité se multiplient. Le marché de l’emploi en particulier donne des signes de faiblesse : seulement 62 000 emplois ont été créés dans le secteur privé au mois d’avril, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab, soit moins de la moitié des prévisions.
« Malaise est le mot du moment », a commenté Nela Richardson, cheffe économiste chez ADP, pointant du doigt l’incertitude pesant sur les entreprises en raison des nouvelles barrières douanières imposées par l’administration Trump. L’environnement actuel freine les décisions d’embauche et fragilise les perspectives de croissance.
Alors que Donald Trump promet un rebond rapide, les signaux économiques invitent à la prudence. La poursuite de la guerre commerciale pourrait continuer de peser sur l’activité, et les prochains mois seront déterminants pour évaluer la solidité du redressement espéré par la Maison Blanche.
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