- 20:00Money Fellows débarque au Maroc pour digitaliser la tontine
- 19:32Google modernise son logo “G” : un dégradé qui en dit long sur sa vision post-IA
- 19:00Le “Made in Africa” au cœur de la transition énergétique
- 18:46La justice française refuse l’extradition d’Aksel Bellabbaci réclamé par l’Algérie
- 18:30Houssine Rahimi sur les traces de son frère : un nouveau départ à Al Ain pour l’attaquant du Raja
- 17:55 SM le Roi Mohammed VI reçoit de nouveaux ambassadeurs au palais royal de Rabat
- 17:45Écoles privées : le ministère impose un nouveau cadre réglementaire pour protéger les parents
- 17:30Merz veut faire de l’Allemagne la première puissance militaire conventionnelle d’Europe
- 17:20Collision meurtrière entre Essaouira et Agadir : huit morts et plus de 20 blessés près de Tamanar
Suivez-nous sur Facebook
Le Maroc franchit une nouvelle étape avec l'exportation de cannabis
En 2023, le Maroc a franchi une étape historique en exportant pour la première fois de la résine et des fleurs de cannabis. Cette année, les opérateurs marocains ont exporté 200 kilogrammes de résine de cannabis à teneur en tétrahydrocannabinol (THC) inférieur à 1%, ainsi que 10 kilogrammes de fleurs de cannabis. Cette initiative marque un tournant significatif pour le pays dans le domaine de l'exportation de produits dérivés du cannabis.
Les exportations de résine de cannabis ont été réalisées à des prix oscillant entre 1 500 et 1 800 euros le kilogramme, en fonction des concentrations de cannabidiol (CBD) et de THC des produits commercialisés. Cette première exportation est le résultat d'un circuit d'exportation strictement réglementé et soumis à des contrôles rigoureux.
Pour exporter du cannabis, les opérateurs doivent obtenir une autorisation spéciale et fournir une déclaration détaillée incluant des informations telles que l'échéancier des quantités de livraison, les identifiants des variétés de cannabis utilisées, les quantités à exporter par pays de destination, la facture et le bon de commande afférents à l'opération d'export, ainsi que les certificats d'analyse des lots exportés, comportant notamment la teneur en THC. Ces informations doivent être enregistrées auprès de l'Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC).
Les exportateurs sont également tenus de respecter des conditions de stockage rigoureuses. Toutes les opérations, de la récolte à la transformation et à la vente, doivent être réalisées en conformité avec les réglementations nationales et les cahiers des charges de l'ANRAC. Cela inclut l'utilisation de conteneurs sécurisés et réglementés pour le transport afin de prévenir toute altération du produit.
Le cannabis et les produits dérivés fabriqués à des fins industrielles doivent être stockés dans des entrepôts sécurisés et surveillés appartenant à l'exportateur ou dans des entrepôts de stockage prévus par le Code des douanes et impôts indirects. Tout opérateur doit enregistrer ces entrepôts de stockage auprès de l'ANRAC.
De plus, les exportateurs doivent s'approvisionner exclusivement auprès des coopératives avec lesquelles ils sont liés par des contrats de vente. Ils doivent veiller à ce que ces produits soient contenus dans des emballages ou des conteneurs réglementaires, fermés de manière à empêcher toute substitution ou mélange de leur contenu avec d'autres produits, et étiquetés conformément aux dispositions de la réglementation en vigueur.
Cette première exportation de résine et de fleurs de cannabis marque une avancée importante pour le Maroc dans le secteur du cannabis légal. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités économiques et commerciales, tout en garantissant le respect des normes de qualité et de sécurité.
Commentaires (0)