- 18:32Trêve à Gaza : Le premier échange d'otages et de prisonniers prévu dimanche
- 17:58Baisse significative de la pêche à Tan-Tan en 2024 : Une chute de 45% des quantités débarquées
- 17:20Effondrement d’une terrasse à Bois-Guillaume : un bilan de 11 blessés près de Rouen
- 16:33Mercato : Kvaratskhelia au PSG, Haaland prolonge à City
- 15:26Open d’Australie : Monfils, Swiatek, Lys... Ce qu’il faut retenir de la nuit à Melbourne
- 14:23Explosions à Jérusalem après un tir depuis le Yémen
- 13:44Attaque russe à Kiev : quatre morts dans le district Shevchenkivsky
- 13:06Situation financière du Maroc : Un focus sur les tendances de décembre 2024
- 12:20Les « Guerrières De La Paix » nommées pour le prix Nobel de la paix 2025
Suivez-nous sur Facebook
Récolte d'algues à El Jadida : Une source de revenus cruciale pour les femmes
Les algues marines jouent un rôle crucial pour les habitants de la province d'El Jadida. En plus de leurs avantages écologiques, comme le maintien des équilibres environnementaux marins, leur récolte constitue une activité économique essentielle pour la région, en particulier pour les femmes.
Environ 1 600 femmes, réparties le long des plages des quatre ports de pêche de la province—El Jadida, Jorf Lasfar, Sidi Abed et Lahdida—travaillent avec dévouement dès le lever du soleil pendant la saison de récolte. Elles s'affairent à collecter ces ressources marines qui représentent une source de revenu significative pour elles et leurs familles.
Le processus de récolte est intense et se déroule toute la journée. Fatima, une employée de 57 ans dans une coopérative locale, décrit le travail : « Nous commençons à récolter dès l’aube, puis nous passons au tri jusqu’au coucher du soleil avant de transporter les récoltes en ballots vers la terre ferme où les acheteurs nous attendent avec leurs camionnettes. »
Selon Bouchaïb Samsami, président de la coopérative de pêche « Nour », « la saison de récolte des algues génère des revenus importants pendant la période autorisée. Chaque femme peut récolter entre 40 et 50 kg par jour, avec un revenu quotidien de 150 à 200 DH, tandis que les barques récupèrent entre 25 et 30 tonnes durant la période autorisée. Les algues humides se vendent à 4,5 DH le kg. »
Le Département de la Pêche maritime (DPM) indique que ces travailleuses collectent chaque année environ 5% des algues échouées sur les côtes, soit environ 950 tonnes, représentant une source de revenus cruciale pour de nombreuses familles. Pour la plupart de ces femmes, l'argent gagné aide à couvrir les besoins quotidiens de leur foyer.
La récolte des algues marines démontre également comment les communautés côtières peuvent utiliser de manière durable les ressources naturelles locales. Cette activité contribue à l’économie locale tout en participant à la gestion environnementale des côtes, en nettoyant une partie des algues échouées. Lahcen, plongeur quadragénaire, explique : « Cette activité est à la fois une source de revenus pour de nombreuses familles et un engagement envers une gestion durable des ressources naturelles. Chaque jour, nous nettoyons les plages, préservant ainsi la beauté de notre littoral tout en créant de la valeur économique. »
Pour garantir la durabilité de cette ressource, plusieurs mesures ont été mises en place, telles que la fixation d’une période spécifique pour la récolte et la détermination d’un quota maximal. Abdelouahad Rouigbi, délégué provincial de la Pêche maritime, a déclaré que le DPM a mis en œuvre diverses actions, notamment des campagnes de sensibilisation et d’encadrement basées sur une approche participative et un programme de consultation impliquant tous les acteurs. La campagne de récolte des algues marines pour 2024 a débuté le 1er août et se poursuivra jusqu’au 30 septembre, avec un quota total de près de 19 100 tonnes d’algues humides, contre 18 414 tonnes l’année précédente.
Enfin, le Plan de développement des lieux de cueillette des algues marines vise à soumettre les algues extraites à un système de traçabilité similaire à celui des autres produits marins. Il a également mis en place un système de suivi et de réglementation de l’exportation, avec 80% des algues destinées à la transformation et 20% aux algues brutes.
Commentaires (0)