- 12:03KFC Maroc innove avec une nouvelle application mobile pour séduire ses clients
- 11:50Rugby : le Maroc se qualifie pour le match de barrage de la coupe d'Afrique
- 11:29Tiznit : Campagne de don du sang pour renflouer le stock
- 10:43Le Maroc participe au Caire à la 5è semaine arabe du développement durable
- 10:28Ayoub Bouaddi : Le jeune talent du Lille OSC entre le Maroc et la France
- 10:27Santé publique au Maroc : les médecins résidents et internes en grève pour défendre leurs droits
- 10:00Noussair Mazraoui : un élément précieux pour Manchester United selon Ruben Amorim
- 09:59Inclusion économique : Un progrès insuffisant pour les 700 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté
- 09:51KFC Maroc réinvente l’expérience client avec sa nouvelle application mobile
Suivez-nous sur Facebook
L'industrie automobile marocaine confirme son leadership en exportation
L'industrie automobile marocaine continue de se distinguer comme un leader incontestable en matière d'exportation. Avec une croissance impressionnante de 8,5% au premier semestre 2024, ce secteur surpasse les performances des secteurs agroalimentaire et phosphaté, qui ont enregistré une croissance de 14,6%, ainsi que celles du secteur de la construction (7,3%) et du secteur de l’électricité (8,3%).
Cette performance remarquable a attiré l'attention de la presse internationale, notamment le site d’information espagnol Atalayar. "L’industrie automobile marocaine continue de croître, se maintenant au sommet des secteurs d’exportation avec des revenus estimés à 92,7 milliards de dirhams, en hausse de 8,5% par rapport à l’année précédente", rapporte-t-on.
Les secteurs agroalimentaire et phosphaté suivent de près avec une augmentation de 14,6%, atteignant 46,16 milliards de dirhams. Le secteur de la construction a connu une hausse de 7,3%, totalisant 40,8 milliards de dirhams, tandis que les infrastructures ont augmenté de 8,3%, pour atteindre 32,2 milliards de dirhams. Les textiles, l’électronique et l’agroalimentaire ont enregistré des croissances plus modestes.
Les exportations marocaines globales ont crû de 5,5%, atteignant 262,4 milliards de dirhams à la fin du premier semestre, tandis que les importations ont augmenté de 15,5%.
Dans le secteur automobile, les exportations d’intérieurs et de sièges de véhicules ont enregistré la plus forte croissance avec 18,3%, suivies par les pièces de carrosserie, en hausse de 8,3%. Cette croissance est largement attribuée aux investissements dans les complexes industriels de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ainsi qu’à l’arrivée de nouvelles marques, l’amélioration des infrastructures et les incitations fiscales de la nouvelle Charte d’investissement.
C’est ainsi que le Maroc est devenu un hub technologique automobile mondial, attirant des investissements de pays comme l’Allemagne, la France et la Chine. L’essor du secteur a également conduit à des améliorations significatives des infrastructures routières, avec plus de 2,58 milliards de dirhams investis jusqu’en juin pour améliorer les routes et autoroutes.
En parallèle, le secteur des phosphates a également connu une forte performance avec une hausse de 14,1%, atteignant 46,16 milliards de dirhams. Les approvisionnements en engrais et produits chimiques ont augmenté de 11,2% à 33,5 milliards de dirhams, tandis que la production de phosphate a grimpé de 49,4%.
L’industrie aéronautique continue de croître grâce à des investissements importants dans les aéroports et les infrastructures, avec des exportations en hausse de 20,3% à 15,34 milliards de dirhams, en grande partie grâce à l’augmentation des expéditions de chaînes d’assemblage.
En revanche, les secteurs agricole et agro-industriel, ainsi que le textile et le cuir, ont connu des baisses dans leurs exportations, tandis que l’électronique et l’électricité ont également vu leurs exportations diminuer.
La balance commerciale du Maroc reste déficitaire malgré l’augmentation des exportations, avec un déficit de 170 milliards de dirhams, en hausse de 1,1%. Les produits préfabriqués et les équipements pour la production de voitures électriques sont parmi les principaux facteurs de ce déficit.
Malgré ces défis, le Maroc montre une résilience accrue. Depuis le pic historique d’investissements de 690,2 milliards de dirhams en 2022, les dépenses ont été réduites, tandis que les exportations ont doublé depuis 2020, atteignant près de 30% du PIB. Avec une inflation moyenne de 1% au premier semestre 2024, contre 5,5% en 2023, et en attendant la réalisation des grands projets d’infrastructure et d’investissement, le Maroc vise une balance commerciale positive d’ici la fin de la décennie.