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Société

Une femme cache le corps de sa mère pendant un an pour éviter la division de l’héritage à Meknès

Vendredi 04 - 12:18 Journalistes: ELMIR Barae

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Un événement troublant a récemment secoué la ville de Meknès, où une femme a été découverte cachant le corps de sa mère décédée depuis plus d’un an, dans une tentative désespérée d’éviter la division de l’héritage familial. La femme, âgée de 38 ans, avait dissimulé la dépouille dans des couches de sel pour empêcher la décomposition et ainsi échapper à toute suspicion.

Les enquêteurs de la police judiciaire, alertés par des membres de la famille inquiets, ont découvert le corps momifié de l’octogénaire, décédée à l’âge de 80 ans, allongé sur un lit dans le domicile familial. Selon les premiers rapports, la fille avait utilisé du sel pour retarder la décomposition du cadavre, empêchant ainsi les odeurs d’attirer l’attention des voisins. Le but de cette manœuvre macabre : éviter que la succession de sa mère ne soit partagée et risquer de perdre le domicile familial.

Les médias locaux rapportent que la femme vivait dans une situation d’isolement total, refusant les visites de la famille et des voisins qui cherchaient à prendre des nouvelles de la défunte. Pour justifier l'absence prolongée de sa mère, elle inventait diverses excuses, notamment qu’elle était partie s’installer en Allemagne. Cette version a tenu jusqu’à ce que l’oncle de la défunte, inquiet de ne plus avoir de nouvelles, décide de contacter les autorités pour obtenir des réponses.

En pénétrant dans la maison, les forces de l’ordre ont fait face à une scène glaçante : le corps momifié de la mère, toujours vêtu, réduit à l’état de squelette, allongé sur le lit. Une enquête est en cours pour comprendre les raisons exactes qui ont poussé la fille à agir ainsi, bien que les premiers éléments indiquent une forte instabilité psychologique.

Selon les premières conclusions de l'enquête, la femme aurait dissimulé le décès de sa mère dans le but d’éviter la division de l’héritage, craignant de se retrouver sans toit. Le décès de sa mère aurait entraîné une redistribution des biens familiaux, ce qui, selon elle, aurait pu la priver de sa maison. La peur de l’expulsion semble avoir motivé cet acte extrême.

Cette affaire a profondément choqué les habitants de Meknès, soulevant de sérieuses questions sur la santé mentale de la suspecte et les conditions de vie dans lesquelles elle évoluait. Les autorités continuent d'examiner les faits et tenteront d’apporter un éclairage complet sur cette affaire qui secoue la communauté.