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Macron au Maroc : Airbus et Alstom en lice pour des contrats stratégiques
Après une période de tensions, les relations entre le Maroc et la France semblent se réchauffer à nouveau. La reconnaissance récente par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara a marqué un tournant dans les liens entre les deux nations, ravivant l'espoir d'un renouveau diplomatique et commercial.
Un Ordre du Jour Chargé
La visite d’État du président Emmanuel Macron au Maroc, annoncée peu après la commémoration du 25e anniversaire de la fête du Trône, aborde plusieurs dossiers diplomatiques majeurs. Outre la question du Sahara marocain, la rencontre entre le Roi Mohammed VI et le Président Macron portera sur des sujets internationaux sensibles tels que la situation au Sahel, le conflit au Moyen-Orient, et la gestion de l’immigration irrégulière.
Mais au-delà des discussions géopolitiques, les affaires occuperont une place centrale dans cette visite. Les deux pays devraient conclure des accords stratégiques dans les secteurs de l'aéronautique et du ferroviaire.
Des Opportunités pour Airbus et Alstom
Airbus et Alstom, deux des géants industriels soutenus par l’Élysée, sont en lice pour obtenir des contrats cruciaux dans le cadre des préparatifs de la Coupe du monde 2030, que le Maroc co-organisera. Airbus ambitionne de renforcer sa collaboration avec Royal Air Maroc (RAM), qui prévoit de quadrupler sa flotte dans les 15 prochaines années, passant de 50 à 200 avions. Le constructeur européen espère ainsi décrocher une part substantielle de ce marché, face à son concurrent américain Boeing, en difficulté.
De son côté, Alstom vise le contrat de fourniture de 168 trains, dont 18 rames à grande vitesse, pour la ligne LGV Kénitra-Marrakech. Ce contrat, estimé à 1,5 milliard d'euros, est en cours de négociation, avec des discussions qui atteignent leur phase finale. Une délégation d’Alstom s’est récemment rendue à Rabat pour conclure ce dialogue compétitif.
Boeing en Difficulté
Initialement en tête pour la fourniture d'avions à la RAM, Boeing voit sa position fragilisée en raison de retards de livraison et de difficultés internes. La compagnie marocaine attend toujours deux Boeing 787 Dreamliner, dont la livraison a été reportée, ce qui pourrait pousser la RAM à reconsidérer ses choix en faveur d'Airbus.
Diplomatie et Affaires : Un Équilibre Crucial
La visite de Macron au Maroc représente bien plus qu’un simple échange diplomatique. Elle pourrait marquer un tournant décisif dans les relations bilatérales, où l'économie pourrait jouer un rôle clé dans le renforcement des liens politiques. Avec des enjeux majeurs sur les marchés aéronautique et ferroviaire, cette visite est déterminante pour sceller des accords qui auront un impact sur les décennies à venir.