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L'Afrique a besoin de 6 milliards de dollars par an pour combler son fossé numérique, selon la Banque mondiale
Selon un rapport récent de la Banque mondiale, l'Afrique a besoin d'investir 6 milliards de dollars par an pour combler son fossé numérique et assurer un accès généralisé aux technologies numériques. Le rapport, intitulé "Digital Opportunities in African Businesses", souligne l'importance d'investir dans les infrastructures numériques intermédiaires et finales pour améliorer la qualité de la connectivité Internet et réduire les prix.
L'arrivée de nouveaux câbles sous-marins est considérée comme une opportunité pour abaisser les coûts et doubler la bande passante internationale entre 2022 et 2027. Cependant, la Banque mondiale insiste sur la nécessité de réformes réglementaires pour encourager les investissements privés dans les infrastructures numériques. Cela inclut la participation étrangère dans l'infrastructure numérique, la libéralisation des marchés du haut débit et le soutien au partage d'infrastructures.
Le rapport identifie trois principaux obstacles à la digitalisation en Afrique : le manque d'infrastructures, les prix élevés des technologies et le financement insuffisant. Par exemple, les équipements numériques sont plus coûteux en Afrique subsaharienne qu'aux États-Unis, et le coût de l'Internet fixe représente environ 20 % du revenu national brut par habitant, contre moins de 6 % dans d'autres régions en développement.
Malgré ces défis, le rapport note des succès remarquables en matière de digitalisation, tels que le système de câble sous-marin d'Afrique de l'Est et des applications innovantes comme Third Eye au Mozambique, qui aide les agriculteurs à maximiser les rendements grâce aux technologies numériques.
Pour pleinement exploiter le potentiel de la digitalisation en Afrique, le rapport recommande d'augmenter les investissements dans les infrastructures numériques intermédiaires et finales, de réformer la réglementation pour accroître la concurrence et les investissements privés, et de réduire les tarifs sur les biens numériques.
Enfin, combler le fossé numérique en Afrique nécessite des investissements importants et des réformes réglementaires pour encourager la participation du secteur privé. Les progrès réalisés jusqu'à présent montrent que cela est possible et que les avantages de la digitalisation peuvent être étendus à tous les Africains.