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Guerre en Ukraine : le Kremlin salue la position de Donald Trump
La guerre en Ukraine continue d'agiter les relations internationales, et récemment, la position de Donald Trump sur l’utilisation des missiles américains par Kiev a attiré l’attention du Kremlin. En réponse à une nouvelle offensive russe contre l’Ukraine, Moscou a exprimé son approbation envers les déclarations du président élu américain, qui s’oppose fermement à l'idée d’une intensification du conflit par l'usage de ces armes de longue portée.
Une guerre qui dure, des frappes massives et des tensions croissantes
Dans une déclaration publiée vendredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a salué l'alignement des propos de Trump avec la position de la Russie, un soutien qui pourrait avoir des implications considérables sur le déroulement des négociations de paix futures. Ces derniers jours, la guerre a pris une tournure encore plus violente, avec une nouvelle série de frappes massives russes visant des installations énergétiques ukrainiennes. Le ministère russe de la Défense a affirmé que ces attaques étaient une réponse directe à l’utilisation par Kiev de missiles ATACMS américains sur le territoire russe, une escalade qui met à mal les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu.
Le 8 novembre, l’administration Biden a finalement autorisé l'envoi de ces missiles vers l'Ukraine, une décision controversée qui a pris du temps en raison des risques qu'elle impliquait pour la sécurité et l'extension du conflit. Cependant, Trump, qui doit prendre ses fonctions en janvier, a exprimé son désaveu à l’égard de cette décision, affirmant dans un entretien avec Time qu’une telle action risquait uniquement d'aggraver la guerre, soulignant la nécessité de privilégier la négociation pour éviter une escalade irréversible.
Les conditions de la paix : un fossé difficile à franchir
Alors que Moscou et Kiev rivalisent pour obtenir le soutien du républicain, la question de la paix demeure un sujet de discorde majeur. De son côté, Peskov a catégoriquement rejeté l’idée d’un cessez-le-feu immédiat, arguant que la Russie n’acceptera de discuter qu'une fois ses objectifs militaires atteints. La pression exercée par la Russie sur la population ukrainienne ne faiblit pas, comme en témoignent les récentes attaques contre le réseau énergétique du pays, entraînant des coupures massives d’électricité en pleine hiver.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'aggravation de la situation sur les réseaux sociaux, appelant la communauté internationale à réagir plus fermement contre ce qu'il qualifie de « folie » de Vladimir Poutine. Les frappes russes ont non seulement détruit des infrastructures stratégiques mais aussi exacerbé les souffrances humaines, privant des millions de personnes de chauffage et d’électricité en cette saison hivernale particulièrement rigoureuse.
L’avenir du soutien occidental : une incertitude grandissante
Au-delà de la question militaire, la position américaine sous Donald Trump reste incertaine et suscite des inquiétudes à Kiev. Le soutien crucial des États-Unis pourrait se réduire, menaçant l'Ukraine dans sa lutte pour repousser l’agression russe. Ce climat de doute est amplifié par les récentes déclarations de Trump appelant à un cessez-le-feu et à une reprise des négociations de paix. Si cette position s'avère être une promesse de campagne, elle pourrait redéfinir les priorités des États-Unis et avoir des répercussions importantes sur le déroulement du conflit.
Dans ce contexte, des voix s’élèvent également en Europe, comme celles du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre polonais Donald Tusk, qui insistent sur le fait que toute tentative de paix ne peut se faire au détriment de l'Ukraine. Une possibilité d'envoi de troupes européennes dans le pays a également été évoquée, dans l’optique de stabiliser la situation en cas d'accord de cessez-le-feu.
La guerre en Ukraine entre dans une phase où l’intensification des hostilités et les tensions diplomatiques risquent d’être au cœur des enjeux pour l’avenir de l’Europe et de l’ordre mondial.