- 13:26Le Carrefour de la TPME : la CGEM s’engage pour un nouveau souffle entrepreneurial
- 13:00Voitures électriques : la Chine cède du terrain
- 12:45À Casablanca, les universités arabes au cœur de la promotion du volontariat
- 12:20Le notaire, pilier de la sécurité juridique : un rôle réaffirmé à l’occasion du centenaire du Notariat marocain
- 12:00Gaza : 80 morts en un jour, urgence humanitaire
- 11:48Le Maroc accueillera en 2026 le premier sommet Afrique-Atlantique
- 11:35ONEE : polémique autour de la gestion des œuvres sociales et revendications d’audit
- 11:35RDC : un Casque bleu marocain perd la vie dans un accident
- 11:22Le Mali suspend de nouveau TV5 Monde
Suivez-nous sur Facebook
Maroc : Une offre d'emploi discriminatoire suscite l'indignation
Une annonce publiée sur LinkedIn a déclenché une vive indignation sur les réseaux sociaux. L'offre d'emploi, relayée par une recruteuse, recherchait une "infirmière du travail non voilée" pour un poste à Casablanca. Selon la recruteuse, cette exigence provenait du client, une école internationale implantée au Maroc. Une justification qui n'a pas tardé à susciter une avalanche de critiques, les internautes dénonçant une discrimination flagrante.
Indignation sur les réseaux sociaux
L'annonce a rapidement été relayée et commentée par de nombreux utilisateurs. "Annonce scandaleuse et illégale. Vous vous exposez à des poursuites", a réagi un internaute. "Depuis quand une entreprise étrangère installée au Maroc peut dicter à une Marocaine ce qu'elle doit porter ?" s'est insurgé un autre. De nombreuses voix ont critiqué l'attitude de cette école, qui, bien que présente dans un pays à majorité musulmane, impose des restrictions vestimentaires contraires aux libertés individuelles garanties par la Constitution marocaine.
Un cadre légal protecteur ignoré
Le Code du travail marocain interdit explicitement toute discrimination fondée sur l'apparence physique, les croyances religieuses ou l'habillement. De plus, le Maroc a ratifié plusieurs conventions internationales prohibant ce type de restrictions dans l'accès à l'emploi. Ce cas met en lumière une tendance récurrente chez certaines entreprises étrangères implantées dans le pays, tentant d'imposer des normes vestimentaires et culturelles en décalage avec le cadre juridique et sociétal marocain.
Appels à des sanctions
Face à la montée des critiques, de nombreux internautes ont appelé à signaler massivement l'annonce sur LinkedIn. Certains demandent une intervention des autorités pour rappeler aux employeurs que de telles pratiques sont inacceptables au Maroc. Plusieurs figures du militantisme pour les droits des femmes ont également pris position, réclamant des sanctions contre les sociétés qui continuent d'imposer des critères de recrutement discriminatoires.
Un débat de fond sur la protection des libertés individuelles
Au-delà de cette annonce, cette affaire révèle un enjeu plus large : la vigilance nécessaire face à l'introduction insidieuse de critères de recrutement illégaux. Si cette publication a été largement condamnée, combien d'autres passent inaperçues ? De nombreuses voix s'élèvent pour exiger un renforcement des contrôles et des mesures strictes contre les employeurs qui enfreignent la loi.
Cette offre d'emploi controversée aura servi de catalyseur à un débat essentiel sur la protection des libertés individuelles dans le monde du travail.
Commentaires (0)