- 20:38Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani en visite privée à Rabat : Une étape clé pour les relations Maroc-Mauritanie
- 20:29Le Congrès Digital Now 2024 : Vers un numérique inclusif et transformateur
- 19:36L'Afrique Subsaharienne accélère sa transition vers la 5G
- 18:20 Le Maroc et Malte célèbrent 50 ans de relations diplomatiques et réaffirment leur partenariat stratégique
- 18:19Royal Air Maroc renforce sa présence au Brésil avec une nouvelle dynamique commerciale
- 17:18Adam Aznou : Une chance de briller au Bayern Munich face à Leipzig
- 16:43Youssef Lekhedim : Le futur talent du Real Madrid en pleine ascension
- 16:09Le Secteur des Services : Une priorité nationale pour l'emploi et la richesse au Maroc
- 16:09Nicolas Sarkozy : Une condamnation définitive et inédite sous bracelet Électronique
Suivez-nous sur Facebook
Bachar Al-Assad s'exprime après sa fuite de Damas
Dans une première déclaration depuis son départ précipité de Damas, l’ancien président syrien Bachar Al-Assad a nié avoir planifié sa fuite de la capitale le jour où elle a été prise par les rebelles. Lors d’une intervention sur la chaîne Telegram de la présidence, Assad a affirmé que son évacuation avait été ordonnée par Moscou.
« Mon départ de Syrie n’était pas planifié et n’a pas eu lieu durant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines allégations », a-t-il déclaré, en réponse aux critiques sur les conditions de sa fuite. Selon lui, les autorités russes auraient demandé une évacuation immédiate vers la Russie, le dimanche 8 décembre au soir, alors que les forces rebelles prenaient le contrôle de Damas.
Assad a également évoqué la situation actuelle en Syrie, qualifiant le pays de désormais « aux mains des terroristes », une référence probable aux groupes armés ayant renversé son régime.
Face aux accusations d’avoir abandonné son peuple, Assad a défendu son rôle durant la guerre civile, affirmant qu’il avait « toujours soutenu la résistance non syrienne au Liban et en Palestine », en allusion à des groupes comme le Hezbollah et potentiellement le Hamas.
La chute de Damas marque un tournant dans la guerre civile syrienne qui a duré plus de dix ans, provoquant des millions de victimes et de déplacés. Le rôle de Moscou dans l’évacuation de l’ancien président pourrait alimenter des débats sur l’avenir de la Syrie et sur la manière dont le pays sera reconstruit après des années de conflit.
Alors que la situation sur le terrain reste chaotique, cette déclaration d’Assad soulève davantage de questions que de réponses sur les coulisses de sa fuite et sur la relation entre la Syrie et son allié historique, la Russie.