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Les syndicats dénoncent l’opacité des statuts à l’agence du sang
Les syndicats du secteur de la santé ont exprimé leur mécontentement face à la gestion des statuts des employés de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés par le ministère de la Santé et de la Protection sociale. Dans un communiqué publié après leur rencontre du dimanche 16 février 2025, les représentants syndicaux ont souligné l'absence de concertation préalable avec les travailleurs et leur désapprobation concernant le manque de transparence sur la création et l’approbation des statuts.
Les six syndicats membres de la Coordination syndicale nationale ont fermement rejeté l'approche actuelle, qu’ils qualifient de « manque de clarté » et de « gestion opaque ». Selon eux, la réforme du système de santé, bien qu'importante, ne doit pas se faire au détriment des droits des employés, qui se retrouvent aujourd’hui dans une situation d’incertitude concernant leurs statuts, leurs droits et leurs obligations. Ils ont exprimé leur souhait d’une concertation réelle pour garantir la préservation des acquis sociaux et l'amélioration des conditions de travail des personnels impliqués dans la collecte du sang.
La Coordination a insisté sur le fait qu’il est « inacceptable » en 2025 qu'un personnel travaillant pour une institution publique d'État, aussi stratégique que l’Agence du sang, n'ait toujours pas accès à un cadre juridique clair régissant ses relations professionnelles. Ce flou autour de l’organisation interne de l’agence empêche une gestion optimale, ce qui, selon les syndicats, nuirait à l'efficacité de l’institution.
De plus, les syndicats ont exprimé leur inquiétude quant à l’avenir des employés des centres de collecte de sang, appelant à maintenir leurs acquis matériels, sociaux et moraux. Ils ont rejeté toute tentative de dissimulation des statuts des travailleurs et ont exigé du ministère qu'il fasse preuve de plus de transparence en dévoilant enfin le plan organisationnel de l’agence.
Lors de cette rencontre, organisée au Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca, les secrétaires généraux des différentes fédérations syndicales et des représentants des anciens bureaux syndicaux des centres de collecte de sang ont échangé sur les enjeux de la loi 11-22. Cette loi a permis la création de l’Agence du sang, mais les discussions ont révélé une inquiétude générale : le manque d’accès au contenu précis du statut des travailleurs, récemment approuvé par le conseil d'administration.
Les syndicats ont donc une nouvelle fois exprimé leur volonté de voir une réforme de la santé qui soit non seulement efficace, mais aussi respectueuse des droits des employés du secteur.
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