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8 mars : une journée de mobilisation pour l’égalité femmes-hommes
Chaque année, le 8 mars marque une journée de mobilisation en faveur des droits des femmes. En 2025, cette tradition se poursuit avec des milliers de manifestantes et manifestants attendus dans toute la France pour dénoncer les inégalités persistantes et exiger des avancées concrètes en matière d’égalité femmes-hommes.
Un combat toujours d’actualité
Malgré des avancées législatives, l’égalité salariale reste un mirage. Selon les dernières données de l’Insee, les femmes gagnent en moyenne 22,2 % de moins que les hommes dans le secteur privé, un écart qui, bien que réduit, demeure préoccupant. La précarité de l’emploi, le travail à temps partiel imposé et les difficultés d’accès aux postes à responsabilités freinent encore la progression des carrières féminines.
« On avance trop lentement », déplore Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, qui appelle à une révision de l’index d’égalité professionnelle afin de mieux mesurer les écarts réels.
Des revendications élargies
Outre la question des salaires, la mobilisation du 8 mars met en lumière d’autres enjeux majeurs : la réforme des retraites, jugée défavorable aux femmes, ou encore la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. En 2024, la ligne d’écoute 3919 a enregistré un nombre record d’appels, témoignant de la persistance des violences domestiques et des agressions.
Les associations féministes réclament un plan ambitieux, à hauteur de trois milliards d’euros, pour financer la prévention, la protection des victimes et l’amélioration du suivi judiciaire des agresseurs.
Un climat de tensions croissantes
Le contexte politique et social exacerbe les tensions. Les militantes dénoncent une montée des discours masculinistes, notamment sur les réseaux sociaux, qui remettent en cause les acquis féministes et alimentent les inégalités de genre.
Dans les rues, des rassemblements sont prévus dans plus d’une centaine de villes. À Paris, la manifestation partira de la place de la République à 14h pour rejoindre la place de la Nation, avec la participation de syndicats et d’associations féministes.
Face à ces défis, la journée du 8 mars reste un symbole fort, rappelant que l’égalité entre les sexes n’est pas encore acquise et nécessite une vigilance constante.
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