- 20:56Barid Al-Maghrib et le CNOA unissent leurs efforts pour accélérer la digitalisation des architectes
- 18:05Washington et Kigali en pourparlers sur l’accueil de migrants expulsés des États-Unis
- 17:00Naturalisation en France : Bruno Retailleau impose un virage plus strict
- 16:20La marque VIVA consacrée par les consommateurs marocains lors de l’édition 2025 d’Élu Produit de l’Année
- 16:03Santé publique : Le Maroc renforce sa coopération avec l’OMS pour un avenir sanitaire régional
- 16:01Les défis économiques d'un État-providence à la croisée des chemins à un an des législatives
- 15:35win by inwi élu Produit de l’Année 2025 pour la troisième année consécutive
- 15:26Clap de fin pour Skype : Microsoft débranche le pionnier de la téléphonie en ligne
- 15:00Chômage au Maroc : les disparités régionales selon le HCP
Suivez-nous sur Facebook
Vers une redéfinition des normes de la vitamine B12 face au déclin cognitif ?
Une récente étude de l’Université de Californie remet en question les seuils considérés comme normaux pour la vitamine B12 dans l’organisme. Selon les scientifiques, des niveaux trop bas ou trop élevés de cette vitamine pourraient avoir un impact négatif sur la santé cognitive, notamment chez les personnes âgées. Publiés dans Annals of Neurology et relayés par New Atlas, ces résultats suggèrent une possible révision des recommandations médicales.
La vitamine B12 : un élément essentiel pour le cerveau
La vitamine B12, ou cobalamine, joue un rôle essentiel dans la production des globules rouges, la synthèse de l’ADN et le bon fonctionnement du système nerveux. Elle est principalement apportée par l’alimentation, via des produits d’origine animale tels que la viande, le poisson, les produits laitiers et les œufs. Pour les personnes suivant un régime végétarien ou végétalien, les aliments enrichis sont une source alternative indispensable.
Jusqu’à présent, les seuils considérés comme normaux pour la vitamine B12 ne prenaient pas en compte certains effets subtils sur la fonction cognitive. Selon le Dr Ari Green, chercheur à l’Institut Weill de neurosciences, l’absence de symptômes visibles ne signifie pas nécessairement une absence d’impact sur le cerveau.
Les différentes formes de vitamine B12 et leurs effets
Dans le sang, la vitamine B12 est présente sous deux formes principales :
- La forme inactive (Holo-HC), liée à l’haptocorrine et stockée dans le foie sans être immédiatement disponible pour l’organisme.
- La forme active (Holo-TC), transportée par la transcobalamine et directement utilisable par les cellules.
Les chercheurs ont mis en évidence un lien entre des niveaux faibles de Holo-TC et un ralentissement des fonctions cognitives, notamment chez les personnes âgées. De plus, un taux élevé de Holo-HC a été associé à une concentration accrue de la protéine Tau, impliquée dans les maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
Lien avec les lésions cérébrales et implications médicales
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) a révélé que les participants présentant un faible taux de Holo-TC avaient davantage d’hyperintensités de la substance blanche, des lésions cérébrales fréquemment liées au vieillissement et aux maladies vasculaires. Toutefois, les chercheurs n’ont pas encore établi de lien de causalité direct.
Ces résultats soulignent la nécessité de redéfinir les critères de carence en vitamine B12 en intégrant des marqueurs fonctionnels, et pas seulement des seuils quantitatifs. Une surveillance plus fine de la forme active de la B12 (Holo-TC) pourrait permettre une intervention plus précoce pour prévenir le déclin cognitif.
Dans ce contexte, les médecins pourraient être amenés à reconsidérer l’administration systématique de suppléments de vitamine B12 aux personnes âgées, même lorsque leurs analyses sanguines indiquent un taux normal. Une meilleure distinction entre les formes actives et inactives de cette vitamine pourrait ainsi améliorer le diagnostic et les stratégies de prévention contre les troubles cognitifs.
Commentaires (0)