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Cybersécurité au Maroc : un appel pressant pour un cadre national renforcé
Alors que le Maroc a accompli des avancées notables en matière de cybersécurité, il reste exposé à des défis majeurs face à l'évolution rapide des menaces numériques. Un récent rapport de l'Institut marocain d'analyse des politiques (IMAP) met en lumière l'urgence d'adopter une stratégie nationale cohérente, alignée sur les standards internationaux et soutenue par des investissements renforcés dans les technologies, la formation et la coopération.
Intitulée « La cybersécurité au Maroc : entre réalisations et défis », cette étude revient sur plusieurs attaques marquantes ayant ciblé le Royaume. Depuis l'attaque du site de Bank Al-Maghrib en 2012 par « Anonymous Tunisia » jusqu'au piratage de la chaîne 2M en 2018, en passant par le compromis du site de la Bourse de Casablanca en 2019, les exemples illustrent une menace croissante à mesure que la numérisation s'intensifie.
Les chiffres sont révélateurs : entre avril et juin 2020, plus de 13,4 millions de cyberattaques ont été détectées sur le territoire marocain, selon un rapport de Kaspersky. En 2022, Interpol a classé le Maroc comme le pays africain le plus visé par les chevaux de Troie bancaires et les logiciels de vol de données, avec près de 19 000 attaques enregistrées.
Au-delà de ces constats, l'IMAP souligne plusieurs faiblesses structurelles entravant le renforcement de la cybersécurité nationale. Parmi elles, le déficit de sensibilisation aux risques numériques, le manque de profils spécialisés, les limitations budgétaires affectant PME et institutions publiques, ainsi que l'insuffisance du cadre législatif.
Pour faire face à ces enjeux, le rapport recommande une approche intégrée, impliquant tous les acteurs de l'écosystème numérique. Il plaide pour la mise en place d'une stratégie nationale unifiée, la promotion de vastes campagnes de sensibilisation, ainsi qu'un investissement massif dans la formation à la cybersécurité dès l’école jusqu’à l’université, sans oublier la consolidation des lois et des réglementations.
La cybersécurité est désormais un pilier de la souveraineté nationale. Pour le Maroc, il devient impératif de construire une réponse robuste, anticipative et collective, afin de mieux protéger ses infrastructures critiques, ses institutions et ses citoyens dans un monde de plus en plus connecté.
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