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SMIG : les syndicats dénoncent le non-respect des hausses salariales

SMIG : les syndicats dénoncent le non-respect des hausses salariales
Vendredi 14 - 07:44
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Le non-respect de l'augmentation du salaire minimum continue de susciter l'indignation des syndicats. Le Syndicat national des agents de surveillance, de nettoyage et de cuisine, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), a récemment interpellé le gouvernement sur cette question cruciale. Dans une correspondance adressée à Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le syndicat dénonce les entreprises privées de gardiennage et de sous-traitance qui n'ont toujours pas appliqué la hausse du salaire minimum.

Un accord social, signé le 29 avril 2024 entre le gouvernement et les principales centrales syndicales, prévoit une augmentation de 10 % du SMIG en deux phases : une hausse de 5 % en janvier 2025, suivie d’une seconde en janvier 2026. Cependant, de nombreux travailleurs des secteurs de la surveillance, du nettoyage et de la cuisine n’ont toujours pas perçu cette revalorisation, malgré la date d’entrée en vigueur de la première hausse.

Le syndicat qualifie cette situation de « violation flagrante des droits des travailleurs » et exhorte le ministre à prendre des mesures urgentes. Il réclame notamment un contrôle plus rigoureux de l’Inspection du travail pour garantir l’application effective de l’accord.

Cette revendication intervient dans un contexte de forte inflation, où la hausse des prix pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des salariés. Selon le syndicat, les rémunérations actuelles restent insuffisantes : les agents de surveillance toucheraient entre 2.000 et 2.200 dirhams par mois, tandis que les travailleuses du nettoyage et de la cuisine percevraient des salaires ne dépassant pas 700 dirhams, sans compensation pour les heures supplémentaires.

Face à cette situation, les syndicats demandent des actions concrètes du gouvernement pour faire respecter les engagements pris en faveur des travailleurs les plus précaires.

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