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La loi sur la grève pousse la CDT à la contestation
La Confédération Démocratique du Travail (CDT) est descendue dans la rue devant son siège à Derb Omar, à Casablanca, pour protester contre l’attitude du gouvernement qu’elle accuse d’ignorer les revendications légitimes des travailleurs et de bafouer les engagements sociaux. Cette mobilisation intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de plusieurs projets de loi, notamment celui sur le droit de grève et la fusion de la CNOPS avec la CNSS, perçus comme une menace aux acquis sociaux et syndicaux.
Un rejet catégorique de la loi sur la grève
Les manifestants ont scandé des slogans comme "La grève est un droit légitime" et "Pourquoi sommes-nous là ? Pour défendre notre droit à la grève !", affirmant ainsi leur opposition à toute tentative de restreindre ce droit fondamental garanti par la Constitution.
La CDT estime que le projet de loi sur la grève, dans sa forme actuelle, impose des restrictions injustifiées qui entravent la capacité des travailleurs à défendre leurs intérêts. De plus, elle dénonce une politique gouvernementale qui, selon elle, met en péril les acquis sociaux durement obtenus et affaiblit le dialogue social.
Un appel à la mobilisation générale
Face à cette situation, la CDT a appelé l’ensemble des travailleurs et les citoyens à participer à une grève nationale d’avertissement, affirmant que seule une action collective forte pourra contraindre le gouvernement à revoir ses décisions.
Un dialogue social dans l’impasse
Les tensions entre le gouvernement et les syndicats ne cessent de s’intensifier, alors que les négociations semblent au point mort. Tandis que l’Exécutif défend la nécessité d’une régulation du droit de grève pour préserver un équilibre économique et social, les syndicats dénoncent une tentative de brider la contestation et de limiter leur marge de manœuvre.
Vers une escalade sociale ?
Si aucune issue favorable n’est trouvée, le climat social pourrait connaître une montée en intensité dans les semaines à venir. Le gouvernement et les syndicats parviendront-ils à trouver un terrain d’entente, ou bien la rue restera-t-elle le principal moyen d’expression du mécontentement des travailleurs ?
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