- 10:31Le Maroc et l’Argentine : vers un renforcement des liens économiques et diplomatiques
- 10:22Dakhla : renforcement du plaidoyer parlementaire pour l'intégrité territoriale
- 10:21El- Miloudi Moukharik reconduit à la tête de l'Union Marocaine du Travail pour un quatrième mandat
- 10:16 L’ancien ambassadeur d’Argentine au Maroc reçoit le Grand Cordon du Wissam Al Alaoui à Buenos Aires
- 09:40Casablanca : arrestation d’un Français recherché pour trafic de drogue et blanchiment d’argent
- 09:32Aziz Akhannouch et Jean-Noël Barrot renforcent les liens agricoles entre le Maroc et la France à Paris
- 09:02Rencontre entre Aziz Akhannouch et François Bayrou : un nouvel élan pour les relations maroco-françaises
- 08:30Cinq enfants périssent dans un incendie domestique à Témara : une explosion de gaz en cause
- 08:00Tanger : drame au marché de Beni Makada après un violent incendie
Suivez-nous sur Facebook
Ethiopie : la dette publique frôle les 69 milliards de dollars
La dette publique de l’Éthiopie a franchi la barre des 68,9 milliards de dollars à la fin du mois de juin 2024, selon un rapport publié par le ministère des Finances. Ce chiffre représente 32,9 % du produit intérieur brut (PIB) nominal du pays et marque une hausse de 8,8 % par rapport à l’année précédente. Le ministère a souligné que l’un des principaux moteurs de cette augmentation est la volatilité du taux de change, qui a joué un rôle majeur dans la hausse du stock total de la dette libellée en dollars entre les années fiscales 2019/20 et 2023/24.
En termes de répartition, la dette intérieure s’élève à 40 milliards de dollars, soit 59 % du total de la dette publique, tandis que la dette extérieure représente 41 % (28,9 milliards de dollars). En 2024, la dette intérieure a connu une forte augmentation de 14 %, tandis que la dette extérieure a enregistré une progression plus modeste de 2,5 %.
La dette extérieure de l’Éthiopie est principalement composée de prêts en dollars américains (45,84 %), suivis par des dettes en euros (6,58 %), en yuan chinois (1,52 %) et en droits de tirage spéciaux (DTS) pour 43,75 %. Cette structure de la dette met en lumière la dépendance du pays vis-à-vis des marchés internationaux et des fluctuations des devises mondiales.
Les autorités éthiopiennes doivent désormais jongler entre la gestion de cette dette croissante et les défis économiques internes, tout en cherchant à maintenir une croissance durable face à une économie mondiale en mutation.
Commentaires (0)