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Culture & Loisirs

Le henné, symbole culturel, bientôt inscrit au patrimoine immatériel ?

Mardi 19 - 08:57

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Paris – L’UNESCO s’apprête à examiner, en décembre prochain, la candidature du Henné pour rejoindre la prestigieuse Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Cette démarche, portée par seize pays arabes, dont le Maroc, met en lumière l’importance de cette pratique millénaire enracinée dans des rituels et traditions partagés.

Lors de la 19e session ordinaire du Comité pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel, qui se tiendra à Asunción, au Paraguay, du 2 au 7 décembre, le dossier intitulé « Le Henné : Rituels, Esthétique et Pratiques Sociales » sera au cœur des discussions. Ce symbole d’identité culturelle traverse les générations et rassemble divers groupes sociaux, selon le dossier de candidature.

Le Rôle du Maroc dans la Préservation du Henné

L’idée de proposer l’inscription du Henné est née lors du Moussem de Tan-Tan en 2019. Des organisations de la société civile marocaine avaient exprimé leur volonté de valoriser cet élément, reconnu pour son importance esthétique et sociale. L’initiative a rapidement reçu un accueil favorable des pays participant à ce festival emblématique, témoignant de la dimension universelle de cette pratique.

Une Reconnaissance Mondiale pour le Henné ?

Le Comité de l’UNESCO examinera en tout 63 dossiers soumis par 90 États, parmi lesquels 58 visent une inscription sur la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel. Cette liste, qui promeut la diversité des pratiques culturelles et des savoir-faire, comprend déjà 611 éléments répartis dans 140 pays.

Le Henné, appliqué aussi bien pour ses vertus décoratives que spirituelles, incarne une tradition vivante et fédératrice. Son éventuelle reconnaissance par l’UNESCO renforcerait son rôle en tant que trait d’union entre cultures et générations.