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Trump nomme Linda McMahon ministre de l'éducation
Dans une annonce surprenante mais fidèle à sa ligne politique, Donald Trump a désigné Linda McMahon, ancienne présidente de la fédération de catch WWE, comme ministre de l’Éducation dans son futur gouvernement. Cette nomination s'inscrit dans un contexte où les États-Unis sont profondément divisés sur les questions éducatives, notamment entre les valeurs progressistes et conservatrices. Le président élu, qui retrouvera ses fonctions le 20 janvier, poursuit ainsi ses choix de collaborateurs issus de son cercle restreint, notamment des figures ayant joué un rôle clé lors de son précédent mandat.
Linda McMahon, femme d’affaires de 76 ans, a notamment dirigé la WWE, un empire du divertissement sportif, pendant près de deux décennies avant de se lancer en politique. Elle a occupé la fonction de ministre des Petites entreprises entre 2017 et 2019 et a toujours été un soutien indéfectible de Donald Trump. À la tête de l’équipe de transition du pouvoir, McMahon est une alliée de poids, dont l’implication dans la campagne de Trump remonte à 2016, lorsqu’elle a apporté un soutien financier crucial à la candidature du républicain.
Dans un communiqué, Donald Trump a souligné que Linda McMahon se battra « sans relâche » pour redonner aux États-Unis plus de liberté d’enseignement. Selon lui, l’objectif est de « rendre l’éducation aux États » et de renforcer le rôle des parents dans les décisions scolaires. Un point de vue qui résonne avec les aspirations de nombreux États républicains, qui militent pour un modèle éducatif moins centralisé et plus axé sur les choix des familles.
Cependant, cette vision est loin de faire l'unanimité. L'éducation, aux États-Unis, est un sujet hautement sensible et source de vifs débats, notamment en raison des divergences idéologiques entre les gouvernements des États dirigés par les démocrates et ceux républicains. Ces derniers sont souvent en désaccord avec les politiques progressistes sur des sujets comme les droits des femmes, des minorités et des communautés LGBTQ+, qui demeurent des enjeux controversés dans le domaine éducatif.
Cette nomination marque aussi un tournant symbolique dans le processus de reconquête du pouvoir par Trump. Linda McMahon, en plus d’être une fidèle complice, incarne un profil atypique pour ce poste ministériel. Son passé de dirigeante d'une entreprise de divertissement la place à l'intersection de la culture populaire et de la politique, une combinaison qui pourrait influencer sa gestion du système éducatif à l’échelle fédérale.
À l’aune de ce choix, les observateurs s’interrogent sur les répercussions que pourrait avoir cette nomination sur l’enseignement dans les années à venir. Alors que Trump promet une refonte en profondeur du système, l'avenir de l'éducation aux États-Unis semble plus que jamais un terrain de bataille idéologique où se mêlent ambitions réformatrices et tensions culturelles.
Linda McMahon, quant à elle, semble prête à relever le défi, portée par sa longue expérience à la tête d’une organisation influente et son engagement politique inébranlable auprès du président élu. La lutte pour une nouvelle vision de l’éducation américaine ne fait que commencer.