- 18:18La Côte d’Ivoire attire 6,4 milliards de dollars d’investissements lors du SIREXE
- 18:13L'année culturelle Qatar-Maroc 2024 : Le caftan à l'honneur à Doha
- 18:02L’avenir des Institutions d’Ombudsman : Un appel à l’adaptation aux nouveaux enjeux mondiaux
- 17:53AIF 2024 : Mme Benali souligne l'importance d’une infrastructure énergétique durable pour l’Afrique
- 17:45Abdellatif Jrindou nouveau coach du COD Meknès : un changement stratégique pour sauver la saison
- 17:01Société Générale Maroc : renouvellement de la gouvernance après la cession avec le groupe Saham
- 16:59Backbase et Seven s'associent pour stimuler l'innovation bancaire digitale dans la région MEA
- 16:42Rabat : Ouverture des travaux de la première conférence internationale sur l’ingénierie culturelle et le développement du patrimoine
- 16:20La FRMF dément les rumeurs sur des matchs amicaux contre le Sénégal et l’Italie
Suivez-nous sur Facebook
La France appelle au respect du cessez-le-feu entre Israël et le Liban
Le 2 décembre, la tension au Liban et les relations diplomatiques entre Israël et la France ont pris un tournant décisif avec un appel urgent du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce dernier a insisté sur la nécessité de respecter scrupuleusement le cessez-le-feu instauré entre Israël et le Liban depuis le 27 novembre dernier. Un appel réitéré lors d'un entretien téléphonique avec son homologue israélien, Gideon Saar, dans lequel il a souligné que toute action de violation de la trêve, y compris les frappes israéliennes récentes, compromettrait les efforts de paix et de stabilité dans la région.
Cette demande intervient dans un contexte de tensions croissantes. Depuis l'entrée en vigueur de la trêve, plusieurs frappes israéliennes ont frappé le sol libanais, provoquant l’indignation du gouvernement libanais et exacerbant la méfiance au sein de la communauté internationale. Les frappes surviennent alors même que le cessez-le-feu, soutenu par les Nations Unies, vise à limiter l'escalade de la violence entre Israël et le Hezbollah, un groupe chiite soutenu par l'Iran, opérant du côté libanais de la frontière.
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, allié du Hezbollah, a exprimé sa colère face aux attaques israéliennes et a qualifié les frappes de « violation flagrante » du cessez-le-feu. Dans une déclaration publique, M. Berri a appelé le comité de surveillance de la trêve, comprenant les États-Unis et la France, à prendre des mesures immédiates pour contraindre Israël à cesser ses frappes et se retirer de tout territoire libanais.
Les autorités françaises, de leur côté, ont multiplié les appels à la désescalade, insistant sur l'importance d'une surveillance rigoureuse du cessez-le-feu afin de prévenir toute aggravation du conflit. Cette position de la France reflète une diplomatie qui cherche à maintenir son rôle de médiateur dans la région tout en préservant la stabilité du Liban, un pays déjà fragilisé par des années de crise économique et politique.
L'issue de ce dossier reste incertaine, mais l'intensification des pressions internationales pourrait jouer un rôle clé dans la gestion des tensions entre Israël et ses voisins. La France, de concert avec ses alliés, semble déterminée à soutenir les efforts de paix, bien que les défis demeurent nombreux dans cette région en proie à de multiples conflits géopolitiques.