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L’État de tension monte suite aux déclarations évasives du Front Polisario
Après une série d’explosions à Smara, le silence persistant du Front Polisario a finalement été rompu. Cependant, le communiqué émis par cette organisation n’a pas clairement revendiqué l’attaque, suscitant des interrogations quant à sa responsabilité. Le dimanche 29 octobre en soirée, le front a publié le communiqué de guerre n°901 par le biais de la SPRASD, son agence de presse officielle. Cette déclaration émanant du pseudo-ministère de la défense du Polisario fait état d'attaques menées contre les "retranchements" des Forces Armées Royales (FAR) dans les régions de Mahbès, Es-Smara et Farsia, mentionnant des pertes humaines et matérielles importantes.
Cependant, le communiqué, tout en évoquant ces attaques, omet délibérément de fournir des détails sur les conséquences de l'incident, évitant ainsi de mentionner toute implication dans une attaque contre des cibles civiles. Cette réticence à aborder spécifiquement l'incident de Smara, où un civil a perdu la vie et trois autres ont été blessés, a attiré l'attention. Il s’agit là d'une tentative évidente de manipulation de l'information et de propagande visant à embrouiller la situation.
De plus, le communiqué évite de revenir sur l’attaque à Smara, se limitant à rappeler l'attaque précédente à Mahbès, survenue le jour précédent, samedi 28 octobre, ainsi que les attaques à Smara, Khenka Houria et Sebkhat Touchad. Cette stratégie de désinformation utilisée par le front et ses alliés algériens vise à semer la confusion et à occulter la réalité des événements.
La réticence du Front Polisario à reconnaître ouvertement son implication dans l’attaque de Smara soulève des inquiétudes quant à la véritable étendue de sa responsabilité dans ces incidents. Cette communication évasive pourrait avoir des conséquences à la fois sur le plan militaire et diplomatique, alimentant davantage les tensions dans une région déjà sous haute pression.