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Les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie maintiennent leur protestation
La tension persiste dans les facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie au Maroc, où les étudiants mènent un boycott depuis près de deux mois pour exprimer leur mécontentement face à une réforme qu'ils estiment mal planifiée. Cette mobilisation a pris la forme d'un plan d'action élaboré par les étudiants, avec une marche prévue ce vendredi suivie d'une conférence de presse visant à exposer leurs revendications et leurs attentes pour améliorer la qualité et les conditions de leur formation.
Les séries de grèves persistent, les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie boycottant activement les stages hospitaliers, les cours théoriques et pratiques, ainsi que les examens. Cette décision de protestation, qui dure depuis plus d'un mois, est une réaction directe à l'absence de prise en compte de leurs demandes par le ministère de l'Enseignement supérieur.
Au cœur des préoccupations des étudiants se trouve la réduction de la durée d'études de 7 ans à 6 ans. Ce changement, sans mesures d'accompagnement adéquates, a généré des inquiétudes, notamment en raison du manque de clarté du programme et des stages de la sixième année. La commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie a souligné dans un communiqué la persistance des problèmes de surcharge et de manque de transparence, dans un contexte de planification non structurée.
Un autre problème majeur auquel font face les étudiants est le retard injustifié dans la publication du cahier des charges pédagogiques relatif à la réforme du troisième cycle. Cette situation est exacerbée par l'augmentation du nombre d'étudiants, en particulier pour les deux dernières années, sans aucune mesure prise pour assurer un meilleur encadrement. Les étudiants en pharmacie réclament également la suppression des stages prévus au cours de la sixième année dans le domaine de la biologie et de l'industrie.
La commission a annoncé le début du boycott le 16 décembre pour protester contre les conditions défavorables entourant l'avenir de la formation médicale dans son ensemble. Les étudiants exigent l'ouverture d'un dialogue sérieux avec les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur.
Dans ce contexte, les étudiants maintiennent leur boycott et prévoient une marche de blouses blanches au siège du ministère, suivie d'une procession vers le parlement. Ils aspirent à tenir une conférence de presse prochainement pour informer l'opinion publique de leurs revendications et des risques auxquels sont exposés les futurs professionnels de la santé. La situation reste tendue, avec les étudiants déterminés à faire entendre leur voix et à obtenir des changements significatifs dans leur parcours académique et professionnel.
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