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Tuberculose ganglionnaire : le PJD interpelle le gouvernement sur une possible crise sanitaire
La hausse inquiétante des cas de tuberculose ganglionnaire dans certaines régions du Maroc suscite de vives préoccupations, tant au sein de la population que chez les professionnels de la santé. Face à cette situation, le Parti de la justice et du développement (PJD) monte au créneau et demande des explications au gouvernement.
Salwa El Bardai, députée du PJD, a récemment adressé une question écrite au ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui. Dans son courrier, elle attire l'attention sur l’augmentation inhabituelle de cas de tuberculose extrapulmonaire, en particulier ganglionnaire, chez des personnes qui ne faisaient pas traditionnellement partie des groupes à risque.
L’élue soulève la possibilité d’un lien épidémiologique entre ces cas humains et la tuberculose bovine. Elle évoque des modes de contamination préoccupants, notamment la consommation de produits d’origine animale non soumis à un contrôle sanitaire rigoureux, comme le lait cru et ses dérivés, ou encore les contacts directs avec des animaux porteurs de la maladie.
Salwa El Bardai déplore également un manque de coordination entre les ministères de la Santé et de l’Agriculture, estimant que les responsabilités en matière de santé humaine et animale restent trop compartimentées. Elle appelle à une approche multisectorielle urgente pour identifier et maîtriser d’éventuels foyers infectieux, tout en empêchant la propagation de la maladie.
Dans ce contexte, la députée met en lumière plusieurs lacunes : la faiblesse des campagnes de sensibilisation sur les risques liés à la tuberculose ganglionnaire, ainsi qu’un déficit de contrôles dans certaines chaînes de distribution, notamment celles liées aux produits laitiers et à la viande bovine.
Elle interpelle ainsi le gouvernement sur les dispositifs de surveillance épidémiologique actuellement en place et sur la collaboration effective entre les autorités sanitaires et les services vétérinaires. La parlementaire insiste sur la nécessité d’un pilotage interinstitutionnel renforcé pour garantir la sécurité sanitaire des consommateurs et prévenir une éventuelle crise de santé publique.
Alors que la tuberculose continue de représenter un défi majeur à l’échelle mondiale, l’apparition de nouveaux cas dans des contextes atypiques souligne, une fois de plus, l'importance d'une approche intégrée entre santé humaine, animale et environnementale.
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