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Sommet "Transform Africa": plaidoyer fort pour un marché numérique continental

Sommet "Transform Africa": plaidoyer fort pour un marché numérique continental
Jeudi 16 Mai 2019 - 17:35
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Des personnalités africaines de premier plan, réuni à l'occasion de la 5è édition du Sommet "Transform Africa", ont lancé, mercredi à Kigali, un plaidoyer fort pour la mise en place d’un marché numérique continental en vue de tirer pleinement profit des opportunités offertes par l’intégration régionale. La deuxième journée de ce conclave africain, organisée par l’Alliance Smart Africa sous le thème "Stimuler l'économie numérique de l’Afrique", a été marquée par la participation du président rwandais, Paul Kagame, du président kényan, Uhuru Kenyatta et du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta ainsi qu’une dizaine de ministres africains en charge des TIC et de l’innovation. 

"Rester derrière à l’ère du numérique n’a jamais été une option pour l’Afrique. Les pays du continent doivent travailler ensemble pour garantir l'accès à la technologie", c'est avec cet appel fort qu'a ouvert le président rwandais cette rencontre de haut niveau. 

La transformation économique du continent et la réalisation de la prospérité passe par la maitrise de la technologie qui permet de développer des économies innovantes et intelligentes, a insisté Paul Kagame. 

"Les pays réunis sous l’Alliance Smart Africa ambitionnent de réaliser une vision: celle de mettre en place un marché numérique continental", a-t-il soutenu. 

Pour le président Kagame, la concrétisation de cet objectif passe par le développement des infrastructures numériques, le renforcement de la coopération et la coordination entre les pays du continent et la promotion des partenariats public-privé. 

Abondant dans le même sens, le président Kenyatta a souligné que le renforcement des investissements dans les infrastructures de connectivité, notamment la fibre optique, constitue une condition incontournable pour le développement du marché numérique africain. 

Le chef d’Etat kényan a également insisté sur l'importance d’accélérer l’intégration régionale et de développer les compétences locales pour faire face au rythme accéléré du développement des technologies à l’ère de la quatrième révolution industrielle. 

"Briser les barrières pour que l’Afrique profite de son avenir numérique", a-t-il dit. 

Pour sa part, le président malien s’est arrêté sur les avantages qu’offre les technologies de l’information et de la communication (TIC) aux populations du continent africain. 

"Les TIC constituent un outil de choix pour lutter contre la pauvreté et améliorer les conditions de vie des citoyens" a-t-il relevé. 

"L’Afrique est l’avenir, et l’avenir commence aujourd'hui", a fait valoir le président Keïta, ajoutant que la technologie constitue pour l’Afrique, dont la population est la plus jeune du monde, un moteur inclusif de développement. 

Cette rencontre a été marquée notamment par la participation des ministres des TIC du Rwanda, de la Guinée, du Ghana, du Sénégal, de la Zambie et du Burkina Faso ainsi que des représentants de la Banque mondiale, de l’Union Africaine et de la Banque africaine de développement, entre autres. 

La conférence a été suivie par un débat intense axé sur la quatrième révolution industrielle de la connectivité et le e-commerce en Afrique ainsi que les opportunités qu’offre les TIC en Afrique. 

L’Alliance Smart Africa est composée de 24 pays membres, en l’occurrence le Kenya, Rwanda, Angola, Benin, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, R D du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Egypte, Gabon, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Sao Tome, Sénégal, Afrique du Sud, Togo, Tunisie, Soudan du Sud, Ouganda et la Zambie. 

La 5è édition du Sommet "Transform Africa", s'est ouverte, mardi, en présence de plus de 2000 participants provenant des quatre coins du monde, dont des décideurs, représentants d'institutions africaines et internationales, dirigeants d'entreprises et des chercheurs et experts spécialisés en matière des TIC. 

Durant quatre jours, les participants débattront du thème de la stimulation de l'économie numérique de l’Afrique qui sera décliné en une série de panels et de conférences-débats autour du marché numérique africain, la technologie virtuelle en Afrique, la cyber-santé et les projets d’infrastructures numériques, entre autres. 

Source : MAP

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