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Le Maroc, premier importateur de gaz espagnol en 2024
Selon le dernier bulletin statistique de la Société espagnole des réserves stratégiques de pétrole (Cores), le Maroc est devenu en 2024 le plus grand importateur de gaz en provenance d'Espagne. Avec un volume de 9.703 gigawattheures (GWh) acheminé via le Gazoduc Maghreb-Europe (GME), le Royaume devance la France (9.362 GWh) et le Portugal (4.056 GWh).
Une part significative des exportations espagnoles
L'année dernière, l'Espagne a exporté un total de 36.084 GWh de gaz, dont 26,8 % étaient destinés au Maroc. Parmi les autres principaux acheteurs figurent l'Égypte (2.333 GWh), l'Italie (1.831 GWh), la Turquie (1.055 GWh), la Chine (902 GWh) et Porto Rico (883 GWh). Bien que l'Espagne ne soit pas un pays producteur de gaz, elle dispose d'une infrastructure avancée comprenant six usines de regazéification et deux gazoducs : le GME et Medgaz.
Le "Reverse Flow" : un dispositif essentiel
L'inversion du flux du GME, connue sous le nom de "Reverse Flow", a joué un rôle clé dans l'approvisionnement du Maroc. Ce mécanisme, opérationnel depuis juin 2022, a été mis en place après la décision d'Alger de ne pas renouveler le contrat liant l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) à Sonatrach. Il permet d'assurer un approvisionnement stable des centrales à gaz de Tahaddart et Aïn Beni Mathar, qui en dépendent entièrement.
Le dispositif "Reverse Flow" permet au Maroc d'importer du gaz naturel liquéfié (GNL) acheté sur le marché international. Le GNL est déchargé et regazéifié dans les terminaux espagnols avant d'être acheminé vers le Maroc via le GME.
Un modèle d'approvisionnement diversifié
L'ONEE s'appuie sur deux types de contrats pour assurer l'approvisionnement en gaz du pays : des contrats spot à court terme, conclus avec plusieurs opérateurs sur le marché international, et un contrat à terme avec le géant Shell.
Outre les frais de transport payés à l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) pour l'utilisation du tronçon marocain du GME, l'ONEE doit supporter d'autres coûts liés au stockage, à la regazéification et à l'acheminement du gaz jusqu'au point d'entrée du gazoduc à Tarifa.
Avec cette stratégie, le Maroc renforce son indépendance énergétique tout en assurant une alimentation continue de son réseau électrique. Cette dynamique illustre l'importance croissante du Royaume dans le marché régional du gaz.
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