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Netflix sanctionné en Bourse, le nombre d'abonnés inquiète
Netflix a perdu mardi jusqu’à 23 milliards de dollars (19,7 milliards d’euros) de capitalisation boursière au lendemain de l’annonce de ses résultats du deuxième trimestre marqués par une croissance nettement inférieure aux attentes du nombre de ses nouveaux abonnés.
Si les analystes de Wall Street demeurent largement confiants sur la valeur, la croissance à long terme du groupe de vidéos à la demande suscite des interrogations, amenant six intermédiaires à réduire leurs objectifs de cours.
“(Les résultats) du trimestre sont un rappel que le rythme d’abonnés nets de Netflix n’est pas linéaire, mais irrégulier par nature”, a déclaré Justin Patterson, analyste chez Raymond James and Associates, soulignant par ailleurs l’absence d’un “blockbuster” susceptible d’attirer de nouveaux abonnés.
“La société a eu beaucoup de nouveaux contenus au cours du trimestre, ce qui a manqué c’est une nouvelle série à gros succès.”
Surfant sur le succès de ses séries originales comme “13 Reasons Why”, “House of Cards” et “Orange is the New Black”, Netflix avait battu les attentes en termes de croissance des abonnés au cours des sept des 10 derniers trimestres.
Cela avait permis à son action de doubler de valeur en Bourse l’an dernier, portant sa capitalisation à près de 200 milliards de dollars au cours de clôture de lundi.
Vers 15h30 GMT, le titre perd 4,02% à 384,37 dollars, réduisant sensiblement ses pertes après un creux à 344,0 (-14%).
Il reste à voir si le coup de mou de Netflix provient d’une intensification de la concurrence d’Amazon avec son offre Prime ou des changements à venir sur certains films et franchises convoités par Walt Disney et Comcast, qui se disputent les actifs de Twenty-First Century Fox dans le divertissement.
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Les analystes de MoffettNathanson estiment que la domination de Netflix dans son secteur semble moins solide que celle des autres valeurs vedettes des nouvelles technologies, regroupées sous le sigle FAANG (Facebook, Amazon, Apple, Netflix et Google, filiale d’Alphabet).
“Le fossé autour du modèle d’entreprise de Netflix n’apparaît pas aussi profond que celui des autres modèles”, selon MoffettNathanson. “Nous ne croyons pas qu’il (Netflix) puisse créer et profiter d’une situation de monopole dans la création de contenu et la distribution par internet.”
Netflix a annoncé lundi avoir séduit 5,15 millions de nouveaux abonnés sur la période avril-juin, soit un million de moins qu’anticipé selon les données de Thomson Reuters I/B/E/S. Au premier trimestre, le groupe avait recruté 7,41 millions de clients.
“Bien que la faiblesse des abonnés soit de toute évidence un problème, l’incapacité de la société à l’expliquer de manière satisfaisante pourrait peser sur le titre au cours du trimestre à venir”, ont déclaré les analystes de Barclays.
Pour le moment, un seul intermédiaire, Deutsche Bank, a réduit sa recommandation sur le titre, passant d’”achat” à “conserver”. Deux autres ont paradoxalement relevé leurs opinions et au moins trois ont accru leurs objectifs de cours.
“Netflix a déjà fait face à des obstacles et les résultats du deuxième trimestre ne sont pas en soi une exception”, écrit Michael Olson, analyste chez PiperJaffray.
“Pour nous, le potentiel à long terme est trop grand pour conseiller autre chose que d’acheter”, a-t-il ajouté.
Michael Olson et d’autres analystes ont noté que la Coupe du monde de football, qui a débuté le 14 juin et vient tout juste de se terminer, pouvait avoir freiné les recrutements du groupe au cours du trimestre.
Source : Reuters