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Pourquoi les prix des tomates flambent encore ?
Les consommateurs marocains font face à une nouvelle flambée des prix des tomates. Actuellement, sur les marchés de gros, le kilogramme se négocie entre 7 et 7,5 dirhams, tandis que dans les commerces de détail, il dépasse parfois les 10 dirhams. Pourtant, selon Abdelkabir Mâiden, secrétaire général de l'Association du marché de gros des fruits et légumes de Casablanca (AMGFLC), la production n'est pas en déficit.
Une pression accrue par les exportations
« Si les volumes récoltés suffisent à satisfaire la demande locale, plusieurs facteurs viennent perturber l'équilibre du marché. Le premier, et sans doute le plus influent, est la pression exercée par les exportations », explique-t-il.
En effet, la forte demande étrangère incite les producteurs à privilégier les marchés d'exportation, où les prix sont plus avantageux que ceux pratiqués au Maroc. Abderrazak Chabi, président de l'AMGFLC, confirme cet impact et souligne que « les exportations massives réduisent l'offre locale, ce qui entraîne une hausse des prix sur le marché intérieur ».
Un approvisionnement saisonnier en baisse
Par ailleurs, la production nationale de tomates est largement tributaire des récoltes du Souss, une région-clé dans ce secteur. Or, la saison dans cette zone touche à sa fin, entraînant une réduction temporaire des volumes disponibles. « Ce phénomène est habituel, mais cette année, il s'ajoute à une météo qui ralentit la croissance et la maturation des tomates », précise Abderrazak Chabi.
Un marché en ralentissement
Cette flambée des prix impacte directement les habitudes d'achat des consommateurs. Un commerçant du marché de gros de Casablanca témoigne : « En temps normal, les arrivages de tomates sont vendus en une journée. Actuellement, il faut parfois jusqu'à quatre jours pour écouler une cargaison ». Cette stagnation du marché traduit une réticence des consommateurs face à la hausse des prix.
Face à cette situation, les marchés locaux attendent une relance de l'approvisionnement en provenance d'autres régions productrices, espérant ainsi une stabilisation des prix dans les semaines à venir.
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