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Activité en recul, défaillances en hausse dans la construction
L’activité dans le secteur de la construction devrait se replier cette année en France, avec une baisse de 3% des mises en chantier après leur progression de 17,5% en 2017, estime Euler Hermes dans une note publiée mardi.
L’assureur crédit invoque l’investissement des ménages dans la construction résidentielle, à l’arrêt au premier semestre avec des conséquences immédiates : le nombre de défaillances dans le secteur a crû de +0,5% au 2e trimestre par rapport à la même période de 2017, une première depuis près de trois ans.
Parmi les plus touchées, les entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre cinq et quinze millions d’euros, pour lesquelles les défaillances ont augmenté de 27% à fin juin.
Selon Euler Hermes, le secteur de la construction est “coincé entre baisse de la demande et hausse des coûts.”
“Des problématiques de demande affectent le secteur, qui présente tous les symptômes d’une surchauffe, entre capacités de production quasi saturées et difficultés de recrutement. En parallèle, le secteur fait face à une augmentation des coûts qui affecte directement sa rentabilité”, note-t-il.
“D’une part, la demande des ménages diminue, en raison des contraintes financières liées à l’impact de l’inflation sur leur pouvoir d’achat. D’autre part, le secteur fait face à une accélération des coûts, avec une progression des salaires (+2% sur un an au 2e trimestre 2018) plus rapide que dans les autres secteurs (+1,5%)” souligne Stéphane Colliac, économiste en charge de la France chez Euler Hermes.
Il ajoute que la reprise enregistrée ces deux dernières années par le secteur l’a poussé à prendre davantage de risques, ce qui complique sa situation aujourd’hui.
Le délai de paiement moyen octroyé par les entreprises du secteur à leurs clients a ainsi progressé de sept jours en 2017 pour atteindre 75 jours.
“L’allongement des délais de paiement en 2017 n’a pas trop affecté la trésorerie des entreprises, car elles ont en parallèle profité d’une demande très forte pour réduire leurs stocks de moitié. Mais avec le ralentissement de la demande, la donne a changé : les entreprises du secteur se retrouvent fragilisées, et leur trésorerie sous pression”, indique encore Stéphane Colliac.
Source : Reuters
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