- 17:15Badr Hari : entre gloire, paternité et turbulences judiciaires
- 17:00Lions de l’Atlas : les performances marquantes du week-end en Europe
- 16:33Éliminatoires Mondial 2026 : Walid Regragui dévoile sa liste ce vendredi à Salé
- 16:12Les relations stratégiques et fraternelles entre le Maroc et la Côte d'Ivoire mises en lumière à Abidjan
- 16:00Développement de l’économie bleue : la Banque mondiale évalue l’initiative PPR EB Maroc
- 15:30La Ligue arabe plaide pour une plus grande inclusion des femmes dans le développement
- 15:01Le Maroc place l'intelligence artificielle au cœur de l'Union africaine
- 14:32L'Ukraine et les États-Unis en quête de compromis en Arabie saoudite
- 14:00Zeus Resources acquiert un projet stratégique d'exploration d'antimoine au Maroc
Suivez-nous sur Facebook
Un duo exigeant pour des “Traces lumineuses”
L’exposition “Traces lumineuses” des artistes Hayat Kadiri Hassani et Touria Licer, dont le vernissage vient d’avoir lieu à la Galerie Abou Inane à Rabat, offre deux univers riches de deux peintres exigeantes à la fois par leur différence et leur complémentarité.
A travers les œuvres exposées, les deux artistes ont croisé leur imaginaire et ont fait dialoguer leur inspiration pour le plus grand bonheur des amateurs d’art pictural.
“Cette exposition autour des +Traces lumineuses+ a pour objectif d’embrasser la luminosité tout en créant un voile de zénitude et de sérénité”, a confié Hayat Kadiri Hassani dans une déclaration à la MAP, soulignant qu’elle a eu recours dans la réalisation de ses œuvres à diverses techniques de peinture et différentes variations de couleurs.
“Il s’agit de trouver de la transparence et de la clarté dans les couleurs”, a indiqué la peintre qui a relevé la domination visible du blanc choisi avec soin et qui représente, selon elle, “la synthèse de toutes les couleurs du cercle chromatique, tout en prônant un message de paix et de tolérance”.
L’artiste Touria Licer a de son côté estimé que “le choix de la couleur blanche n’est pas anodin, puisqu’il s’agit du symbole de la pureté et de la lumière”, notant que chacune d’elles a su, par son propre style, capter la lumière et l’intégrer dans sa toile. “Mon travail est marqué par des contrastes, mais aussi par la présence de traces, tâches, coulures et griffures, mises en relief par la matière de la poudre de marbre”, a-t-elle fait valoir.
Hayat Kadiri, académicienne émérite et enseignante, immortalise ses peintures avec passion, donnant naissance à des chefs-d’œuvre nacrés qui embrassent luminosité et transparence. Son travail, grâce à un vocabulaire expressif, lui permet d’écrire des phrases chorégraphiques et des poèmes rimés, sans mots, au moyen de la matière, de la couleur et des jeux de lumière, qui offrent à son style particulier une sensibilité incontestable.
Touria Licer, quant à elle, développe une technique fondée sur la suggestivité et l’allusion chromatique. Le trait forcé ou appuyé étant rare, elle n’utilise que des tons éthérés et diaphanes dont la luminosité des couleurs est rehaussée par un pourtour blanc.
Le minimalisme est la devise de cette artiste à la touche fluide et à la main aérienne. Sa manière de gérer la clarté à travers les couleurs allégées, inscrit Touria Licer dans le registre des peintres subjugués par le bonheur de saisir la trace de la lumière.
Source : MAP
Commentaires (0)