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Le Maroc place l'intelligence artificielle au cœur de l'Union africaine
En mars 2025, le Maroc prend la tête du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) avec un agenda ambitieux et novateur. Au cœur de cette présidence, une thématique cruciale émerge : l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur la paix, la sécurité et la gouvernance en Afrique. Ce sujet inédit sera au centre des discussions ministérielles et sera défendu par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Cette initiative marque un tournant stratégique pour le Royaume et ouvre un nouveau chapitre dans les enjeux sécuritaires du continent.
L'Afrique, longtemps confrontée aux conflits armés classiques, se retrouve aujourd'hui face à des menaces plus insidieuses, telles que les cyberattaques, la désinformation et l'exploitation des nouvelles technologies. Dans ce contexte, le Maroc entend non seulement promouvoir l’IA comme levier de développement mais aussi garantir qu’elle soit utilisée de manière sécurisée, éthique et responsable. L'introduction de cette thématique au sein du CPS constitue une première, qui place le Maroc en leader dans les discussions sur les enjeux mondiaux de l’IA.
Le Royaume est déjà à la pointe de cette démarche au niveau international. En mars 2024, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution pionnière sur l'IA, co-parrainée par le Maroc et les États-Unis. Cette résolution, intitulée « Saisir les opportunités offertes par des systèmes d’intelligence artificielle sûrs, sécurisés et fiables pour le développement durable », a recueilli le soutien de 123 États membres. Elle met en lumière l’importance de promouvoir une IA qui serve les objectifs de développement durable tout en répondant aux défis mondiaux, y compris la gouvernance et la sécurité.
Le Maroc, en collaboration avec d'autres nations, a également lancé l’initiative « Current AI » en février 2025, visant à faire de l'IA un outil d'intérêt général. Ce projet ambitieux, soutenu par des géants technologiques comme Google et Salesforce, a pour objectif de rendre l'IA plus transparente et accessible, notamment dans des secteurs comme la santé et l'éducation, grâce à un investissement initial de 400 millions de dollars.
En plus de l'IA, le Maroc portera des dossiers majeurs à l'ordre du jour de l'UA, notamment le changement climatique et ses répercussions sur la sécurité, la lutte contre l’extrémisme et l’agenda « Femmes, Paix et Sécurité ». Il poursuivra également son rôle de médiateur avec les pays sanctionnés par l'Union africaine, tels que le Burkina Faso et le Mali, dans un effort pour maintenir la stabilité et renforcer les liens au sein de l'organisation panafricaine.
La présidence marocaine du CPS, qui marque la quatrième fois depuis 2019 que le Royaume prend ce rôle, témoigne de son influence croissante au sein de l'Union africaine. Avec une approche proactive et un engagement constant en matière de paix, sécurité et développement, le Maroc confirme son statut de leader stratégique en Afrique, déterminé à répondre aux défis contemporains par des solutions innovantes et inclusives.
En s’attaquant aux problématiques globales avec des propositions concrètes et ambitieuses, le Maroc illustre sa volonté de façonner un avenir plus stable, prospère et durable pour l’Afrique, en plaçant les intérêts des citoyens africains au centre de ses priorités.
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