X

Syrie: L’ONU alerte sur une tragédie humanitaire

Syrie: L’ONU alerte sur une tragédie humanitaire
Mercredi 19 Février 2020 - 17:00
Zoom

Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, s’est déclaré, mardi, alarmé par la détérioration rapide de la situation humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie et par “les souffrances tragiques” des civils.

“L’offensive en cours a déplacé près de 900.000 civils depuis le 1er décembre 2019, souvent à plusieurs reprises. Des centaines de personnes ont été tuées au cours de la même période. Les jeunes enfants meurent du froid”, a déploré M. Guterres dans un communiqué publié par son porte-parole.

“Les hostilités approchent maintenant des zones densément peuplées. Les gens se déplacent sous des températures glaciales à la recherche d’une sécurité qui devient de plus en plus difficile”, a-t-il encore regretté.

Le Secrétaire général a, par conséquent, appelé à “un cessez-le-feu immédiat”, insistant que le droit international humanitaire “doit être respecté”.

“Il n’y a pas de solution militaire. La seule voie vers la stabilité est une solution politique crédible et inclusive facilitée par les Nations-Unies, conformément à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité”, a-t-il réitéré.

Lundi, le chef de l’humanitaire des Nations-Unies, Mark Lowcock, a fait état d’informations selon lesquelles des installations pour personnes déplacées sont touchées par les hostilités, “faisant des morts, des blessés et de nouveaux déplacements”.

Il a fait savoir qu’une énorme opération de secours, à travers la frontière avec la Turquie, est en cours, “mais elle est dépassée”. “L’équipement et les installations utilisés par les travailleurs humanitaires sont endommagés. Les travailleurs humanitaires eux-mêmes sont déplacés et tués”, a-t-il regretté.

“La plus grande histoire d’horreur humanitaire du 21ème siècle ne sera évitée que si les membres du Conseil de sécurité et ceux qui ont de l’influence surmontent les intérêts individuels et privilégient d’abord l’intérêt collectif de l’humanité”, a estimé M. Lowcock. “La seule option est un cessez-le-feu”, a-t-il conclu.

Source : MAP 


Lire la suite