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Washington presse Kiev et Moscou de trouver un accord
Alors que son retour à la Maison Blanche approche les cent jours, Donald Trump menace de suspendre l’implication des États-Unis dans les pourparlers entre Kiev et Moscou, pointant l’absence de progrès tangibles dans la recherche d’un cessez-le-feu. Une déclaration qui reflète un certain agacement à Washington face à un conflit qui s’éternise.
Le président américain a réaffirmé vendredi son souhait de voir le conflit russo-ukrainien prendre fin rapidement. Répondant à des journalistes depuis le Bureau ovale, il a soutenu les propos de son secrétaire d’État Marco Rubio, qui avait quelques heures plus tôt menacé de « passer à autre chose » si les perspectives de paix s’amenuisent. « Marco a raison de le dire, nous voulons que ça s’arrête », a déclaré Trump. Fidèle à son style direct, il a ajouté : « Si les parties rendent les choses trop compliquées, nous leur dirons simplement : vous êtes stupides, et nous passerons notre tour. »
Depuis son retour au pouvoir en janvier 2025, le président américain tente de relancer le dialogue entre les deux belligérants, sans parvenir à infléchir la position du Kremlin. En campagne, il s’était engagé à mettre fin au conflit « en 24 heures ».
Malgré l’annonce, en mars, d’un moratoire temporaire sur les frappes contre les infrastructures énergétiques, cette trêve semble aujourd’hui caduque. Le Kremlin a confirmé vendredi ne plus se sentir lié par cet engagement. Un flou persiste quant à ses modalités et à sa mise en œuvre effective, alors que les deux camps s’accusent mutuellement de violations quasi quotidiennes.
Du côté américain, les signaux sont contrastés. En déplacement à Rome, le vice-président JD Vance s’est montré plus optimiste que ses collègues, saluant les efforts en cours et évoquant une évolution encourageante des pourparlers. Parallèlement, Washington, Kiev et plusieurs capitales européennes doivent se réunir à Londres la semaine prochaine pour tenter de faire avancer les discussions.
Sur un autre front, un mémorandum d’intention a été signé entre les États-Unis et l’Ukraine afin de poser les bases d’un accord sur l’exploitation des ressources naturelles et minerais stratégiques ukrainiens. Ce texte prévoit un déplacement à Washington du Premier ministre Denys Chmygal, avec pour objectif de conclure l’accord d’ici le 26 avril.
Mais les tensions géopolitiques ne se limitent pas à l’axe Moscou-Kiev. Kiev a annoncé des sanctions contre trois entreprises chinoises, sur fond d’accusations du président Volodymyr Zelensky, qui reproche à Pékin d’armer indirectement la Russie. La Chine a nié ces accusations, dénonçant des propos « arbitraires ».
Pendant ce temps, les violences sur le terrain se poursuivent. À Kharkiv, une frappe russe a fait un mort et plus de 100 blessés. D’autres attaques ont été signalées à Soumy, dans le nord-est, où un raid de drones a causé un nouveau décès. Moscou affirme que ces frappes visaient des objectifs militaires.
Malgré les efforts diplomatiques, la paix semble encore lointaine. Entre menaces de désengagement américain et regain des hostilités, le conflit ukrainien demeure au cœur d’un échiquier international complexe.
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