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“Mok Ya Mok” : Quand Benny Adam et Khadija El Warzazia font vibrer une génération
C’est un refrain entêtant, scandé entre le français et la darija, qui s’impose comme l’hymne d’une génération : “Mok ya Mok”, le dernier tube de Benny Adam en featuring avec la voix puissante de Khadija El Warzazia, enflamme les réseaux sociaux et les plateformes de streaming depuis sa sortie.
À la croisée du chaâbi, du rap et de la drill, cette fusion musicale audacieuse a trouvé un écho profond auprès des jeunes Marocains, aussi bien au Royaume qu’à l’étranger. Sur TikTok, le titre est devenu une véritable trend, inspirant des milliers de vidéos, chorégraphies et reprises humoristiques, propulsant “Mok ya Mok” au rang de phénomène culturel.
Avec plus de 4 millions de vues sur YouTube en deux mois et une première place au classement Spotify Maroc, la chanson ne se contente pas d’être virale : elle incarne une fierté identitaire affirmée, portée par une jeunesse marocaine en quête d’authenticité et de créativité.
Benny Adam, né au Maroc et installé à Montréal depuis son adolescence, n’en est pas à son coup d’essai. Dès l’âge de 16 ans, il plonge dans la production hip-hop avant de co-réaliser, en 2015, un album de Niro pour Capitol Music France, qui lui vaut un disque d’or. Il collabore par la suite avec l’artiste canado-algérienne Zaho, puis se lance en solo en 2019 avec l’EP La Barquetterie, qui rencontre un franc succès avec le titre Fais ton shift.
Son style ? Un savant mélange d’urbain et de tradition, où se croisent pop, raï, afrobeat et hip-hop. Une recette unique qu’il affine avec La Barquetterie SS2 en 2020, en collaborant avec des talents comme Rymz, Nayra ou encore Obia Le Chef.
Avec Mok ya Mok, Benny Adam franchit un nouveau cap. Aux côtés de Khadija El Warzazia, chanteuse connue pour son timbre vocal puissant et son ancrage dans le répertoire chaâbi, il livre une œuvre hybride, déroutante et enivrante. Une passerelle musicale entre les générations et les continents, portée par un message simple mais fort : celui de l’affirmation de soi, entre tradition et modernité.
Plus qu’un simple hit, Mok ya Mok s’impose comme un cri du cœur collectif. Un élan populaire qui prouve une fois de plus que la scène musicale marocaine est capable de réinventer les codes tout en restant profondément enracinée dans son patrimoine.
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