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À la recherche d'eau et de vie au-delà de notre système solaire: Une nouvelle méthode d'analyse atmosphérique

À la recherche d'eau et de vie au-delà de notre système solaire: Une nouvelle méthode d'analyse atmosphérique
Lundi 08 Janvier 2024 - 08:07
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L'une des énigmes les plus fascinantes de l'astronomie réside dans la quête de planètes potentiellement habitables. Des chercheurs de l'université de Birmingham, en collaboration avec le MIT et d'autres institutions renommées, ont récemment développé une méthode novatrice pour détecter de l'eau liquide et même la possibilité de vie sur des exoplanètes, ces mondes situés au-delà de notre système solaire.

Au cœur de cette méthode se trouve l'observation de la composition atmosphérique des exoplanètes. Les scientifiques ont établi un lien entre la présence d'eau liquide en surface et la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. En étudiant également la présence d'ozone, ils ont ouvert une nouvelle voie pour déterminer si une planète pourrait potentiellement abriter la vie.

L'idée repose sur l'analyse comparative des quantités de dioxyde de carbone dans les atmosphères des planètes rocheuses de notre système solaire - la Terre, Vénus et Mars. La Terre, dotée de vastes océans qui ont absorbé une grande partie du dioxyde de carbone, offre des conditions idéales à la vie. En revanche, Vénus, dépourvue d'océans et subissant un effet de serre intense, est trop inhospitalière. Mars, bien que possédant une quantité modérée de dioxyde de carbone, est trop froide et sèche pour contenir de l'eau liquide.

Les chercheurs suggèrent que cette méthode pourrait être particulièrement efficace pour les systèmes planétaires présentant plusieurs planètes de taille et d'orbite similaires, similaires à notre système solaire. En mesurant la teneur en dioxyde de carbone des atmosphères des exoplanètes, les astronomes pourraient identifier celles qui pourraient potentiellement héberger de l'eau liquide en surface.

Cependant, les conditions d'habitabilité ne garantissent pas la présence de vie. Les chercheurs proposent une étape supplémentaire pour déterminer si une planète est habitée en recherchant la présence d'ozone dans son atmosphère. Sur Terre, la vie végétale et certains microbes génèrent de l'oxygène, qui réagit avec les photons solaires pour former de l'ozone. La détection d'ozone, associée à une diminution du dioxyde de carbone, pourrait indiquer la possibilité d'une planète habitée.

Les chercheurs estiment que le télescope spatial James Webb, prévu pour être lancé en 2024, pourrait jouer un rôle crucial dans la mise en œuvre de cette méthode. En se concentrant sur des systèmes multiplanétaires proches, comme TRAPPIST-1, ils espèrent détecter des signes révélateurs de la présence d'eau et même de vie. La quête pour comprendre l'étendue de la vie au-delà de notre système solaire s'intensifie, avec cette nouvelle méthode offrant une lueur d'espoir pour des découvertes passionnantes à venir.


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