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Aïd : La hausse des prix ne ternit pas l’esprit de fête
À quelques jours de l’Aïd, les marchés, souks et centres commerciaux sont animés par une frénésie palpable. Bien que la flambée des prix affecte de nombreux produits essentiels, l’enthousiasme des consommateurs ne faiblit pas. Qu’il s’agisse de rechercher la meilleure viande, d’acheter des vêtements neufs ou de préparer des plats festifs, l’ardeur de cette période sacrée semble inaltérée.
Au marché central de Fès, les étals sont toujours chargés de marchandises malgré les effets de l’inflation. Les bouchers constatent une hausse significative des prix, mais leurs clients continuent d’affluer. « Le kilo de viande a augmenté, mais les gens achètent toujours. L’Aïd est une fête que l’on ne peut pas manquer », témoigne Ahmed, boucher depuis plus de vingt ans.
Un constat similaire se fait chez les épiciers et marchands d’épices. « Même avec les hausses de prix, les familles refusent de sacrifier leurs traditions. Elles préfèrent ajuster leurs achats plutôt que d’y renoncer », explique Amina, vendeuse d’alimentation. Face à ces augmentations, certains consommateurs cherchent activement les meilleures offres et comparent les prix dans différents marchés. « On anticipe nos achats pour économiser. Cette année, nous privilégions les marchés de gros », affirme Nadia, mère de famille.
Les magasins de prêt-à-porter connaissent aussi une effervescence. L’achat de vêtements neufs pour l’Aïd, une tradition bien ancrée, reste une priorité pour de nombreuses familles, même si les prix ont grimpé. « Chaque enfant doit avoir une tenue neuve pour l’Aïd », souligne Samir, gérant d’une boutique pour enfants. Certains ajustent leur budget ou se tournent vers des enseignes moins chères.
Les tailleurs et couturiers profitent également de cette période de forte demande. « Cette année, beaucoup de clients préfèrent des vêtements sur mesure plutôt que d’acheter à prix fort », indique Hicham, tailleur à Fès.
Dans les foyers, la préparation des plats traditionnels est lancée, mais la hausse des prix des ingrédients contraint certains à revoir leurs quantités. « Avant, on préparait plus, et on offrait aux voisins. Aujourd’hui, on réduit un peu les portions, mais on garde la qualité », précise Fatima, une mère de famille.
Malgré les difficultés économiques, la solidarité reste au cœur de cette fête. De nombreuses associations caritatives se mobilisent pour soutenir les familles en difficulté, en leur offrant des colis alimentaires ou en finançant l’achat de vêtements. « L’Aïd est une fête de partage. Ceux qui en ont les moyens doivent penser à ceux qui en manquent », insiste Rachid, bénévole dans une association locale.
Si la hausse des prix affecte les budgets, elle ne diminue en rien l’enthousiasme des familles. L’Aïd demeure un moment de partage, de convivialité et de respect des traditions, où l’ingéniosité permet de maintenir l’esprit de fête intact, malgré les défis économiques.
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