-
22:49
-
22:10
-
21:31
-
21:00
-
20:34
-
20:11
-
19:44
-
19:30
-
19:10
-
18:53
-
18:45
-
18:31
-
18:17
-
18:10
-
17:44
-
17:33
-
17:11
-
17:06
-
16:45
-
16:30
-
16:28
-
16:10
-
15:44
-
15:44
-
15:25
-
15:25
-
15:01
-
15:00
-
14:41
-
14:35
-
14:28
-
14:15
-
14:10
-
14:06
-
13:59
-
13:47
-
13:45
-
13:25
-
13:05
-
13:04
-
13:00
-
12:35
-
12:00
-
11:52
-
11:44
-
11:25
-
11:04
-
11:00
-
10:44
-
10:39
-
10:30
-
10:09
-
10:00
-
09:53
-
09:44
-
09:43
-
09:26
-
09:12
-
09:03
-
09:00
-
08:48
-
08:44
-
08:30
-
08:00
-
07:45
-
07:21
-
07:18
-
07:15
Suivez-nous sur Facebook
Le crédit à la consommation atteint 162 milliards de dirhams en 2024
En 2024, l’encours du crédit à la consommation au Maroc a atteint 162 milliards de dirhams, enregistrant une hausse de 7,9 % après une progression de 6,1 % en 2023. Ces chiffres sont issus du 12ᵉ rapport annuel sur la stabilité financière, qui met en lumière les dynamiques du secteur et l’évolution des comportements des ménages face à l’endettement.
Cette croissance est principalement tirée par les sociétés spécialisées, dont les financements ont augmenté de 11,5 % sur un an. Les banques traditionnelles contribuent également à cette tendance, avec une hausse plus modérée de 4,6 % de leurs prêts à la consommation.
Autre fait marquant, les banques participatives commencent à s’imposer sur ce segment : leurs financements ont atteint 1,6 milliard de dirhams, soit une progression de 21,1 %, témoignant d’un intérêt croissant pour les produits alternatifs respectant les principes de la finance islamique.
Dans la structure du crédit à la consommation, les prêts personnels dominent largement, représentant 69 % de l’encours global. Les crédits destinés à l’achat de véhicules et à l’acquisition d’équipements domestiques en représentent respectivement 17 % et 12 %.
En ce qui concerne la durée des crédits, une évolution notable est observée. Les financements d’une durée supérieure à 7 ans ont légèrement reculé pour s’établir à 43 % en 2024. En parallèle, les crédits d’une maturité comprise entre 5 et 7 ans poursuivent leur progression, atteignant 38 % du total. Ce raccourcissement des échéances pourrait refléter une volonté accrue de maîtrise du risque, tant du côté des prêteurs que des emprunteurs.
Ces données confirment que le crédit à la consommation reste un levier important du soutien à la demande intérieure, tout en soulignant la nécessité d’un encadrement rigoureux pour préserver la stabilité financière dans un contexte économique toujours incertain.