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Après les législatives, quels défis attendent Emmanuel Macron pour former un gouvernement ?

Après les législatives, quels défis attendent Emmanuel Macron pour former un gouvernement ?
Lundi 08 Juillet 2024 - 09:26
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Après les élections législatives de 2024, la nouvelle composition de l'Assemblée nationale plonge la France dans une période d'incertitude politique. Emmanuel Macron doit former un gouvernement en tenant compte de la progression de ses opposants et de l'absence de majorité absolue. Alors que les députés s'apprêtent à organiser le fonctionnement de l'hémicycle, le président de la République pourrait prendre son temps pour résoudre ce casse-tête politique.

La semaine à venir s'annonce chargée, avec des négociations internes au sommet de l'État et au sein des forces politiques, ainsi que la répartition des rôles des députés. Voici les moments clés à retenir pour ces prochains jours.

Démission du Premier ministre

Conformément à la tradition, le Premier ministre Gabriel Attal devrait remettre sa démission à Emmanuel Macron ce lundi 8 juillet. Toutefois, compte tenu de la situation confuse et de l'absence de majorité claire, le président de la République pourrait demander à Gabriel Attal de rester en place quelques jours de plus à la tête d'un "gouvernement technique et resserré" pour assurer la continuité de l'État.

Départ d'Emmanuel Macron

Le président de la République doit se rendre aux États-Unis mardi 9 juillet pour participer au sommet de l'OTAN pendant 48 heures. Ce voyage rend peu probable la fin des tractations politiques et l'annonce d'un gouvernement avant son retour jeudi 11 juillet.

Tractations à gauche

Les principaux responsables des partis de gauche composant le Nouveau Front Populaire (NFP) se sont réunis dès les résultats du second tour pour décider de la stratégie à adopter et de la composition d'un éventuel gouvernement. La question du nom du Premier ministre et de l'établissement d'une majorité absolue sont au cœur des discussions.

Nouvelle Assemblée

Les députés élus lors de ces législatives anticipées siégeront au Palais Bourbon pour la première fois le jeudi 18 juillet. Cette journée s'annonce houleuse, car les opposants au nouveau gouvernement pourraient déposer une motion de censure dès son entrée en fonction.

Présidence de l'Assemblée et des différents groupes

Le jeudi 18 juillet, les députés éliront également le nouveau président de l'Assemblée nationale. Les différents groupes (NFP, Renaissance, RN, etc.) devront rédiger leurs déclarations politiques, leur composition et le nom de leur président avant 18 heures.

Vice-présidences, commissions, questure

Les parlementaires choisiront les six vice-présidents de l'Assemblée et désigneront les trois questeurs en charge des finances de l'institution. La répartition des postes essentiels au fonctionnement du Palais Bourbon se poursuivra jusqu'au samedi 20 juillet, date à laquelle les élus choisiront de siéger au sein de l'une des huit commissions permanentes.

Enfin, cette semaine décisive sera marquée par des tractations politiques intenses et l'organisation de la nouvelle Assemblée nationale. Les enjeux sont de taille pour la stabilité du gouvernement et le fonctionnement démocratique du pays.


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