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Augmentation du crédit au secteur non financier : +2% au T2 2024

Augmentation du crédit au secteur non financier : +2% au T2 2024
Vendredi 27 Septembre 2024 - 08:11
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Selon le dernier rapport de Bank Al Maghrib (BAM), le crédit au secteur non financier a enregistré une hausse de 2% au deuxième trimestre de 2024, après une augmentation de 2,6% au trimestre précédent. Cette évolution, bien qu'encourageante, masque des dynamiques variées au sein des différentes catégories de prêts.

Dans son rapport sur la politique monétaire, BAM a expliqué que cette hausse est principalement attribuée à un recul des prêts accordés aux entreprises privées, qui ont chuté de 0,4% après avoir connu une baisse similaire au trimestre précédent. Parallèlement, les prêts aux entreprises publiques ont également connu un ralentissement significatif, passant d'une progression de 22,7% à 17,6%. De leur côté, les prêts aux ménages ont vu leur croissance diminuer, passant de 1,2% à 0,8%.

L'analyse détaillée révèle que le recul des crédits aux entreprises privées est surtout dû à une baisse des facilités de trésorerie, qui ont chuté de 6%. Toutefois, des secteurs comme l'équipement et la promotion immobilière ont connu des augmentations notables, respectivement de 5,5% et 3,8%.

Concernant les entreprises publiques, bien que les facilités de trésorerie aient bondi de 57,1%, les prêts à l’équipement ont légèrement diminué de 1,1%. Pour les entrepreneurs individuels, les concours ont enregistré une contraction de 8,1%, tandis que les prêts aux particuliers ont progressé de 1,9%. Cette dynamique inclut une augmentation de 1,3% des crédits à l’habitat et de 0,5% des crédits à la consommation.

Au niveau sectoriel, les données du deuxième trimestre 2024 montrent un léger repli des crédits dans le secteur des « Industries extractives », avec une baisse de 0,2% après une forte augmentation de 50,3%. Le secteur de l'« Electricité, gaz et eau » a également vu son rythme de croissance ralentir, passant de 26,9% à 13,7%. En revanche, les diminutions des prêts aux « Industries alimentaires et tabac » et aux entreprises du « Commerce, réparations automobiles et d’articles domestiques » ont montré des signes d'atténuation, respectivement de 5% à 2,5% et de 6,3% à 5,6%.

Les résultats indiquent un besoin de vigilance et d'ajustement stratégique pour accompagner les divers secteurs face à des défis variés.


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