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Boualem Sansal risque 10 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l'État
Le parquet du tribunal de Dar El Beida, près d'Alger, a requis une peine de 10 ans de réclusion à l'encontre de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie depuis mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l'État. L'écrivain a comparu ce jeudi 20 mars devant le tribunal correctionnel de Dar El Beida, selon plusieurs médias locaux. En plus de la peine de prison, une amende d’un million de dinars a été requise contre lui.
L'avocat de Boualem Sansal, François Zimeray, a vivement dénoncé ce qu'il qualifie de "procès fantôme". Contacté par Europe 1, il a affirmé avoir appris par la presse algérienne que son client aurait été jugé. "Un procès fantôme tenu dans le plus grand secret, sans défense, est incompatible avec l'idée même de justice", a-t-il déclaré dans un communiqué. Il a ajouté que cette procédure confirmait le caractère arbitraire de la détention de son client, qu'il juge "injuste et cruelle". En conséquence, François Zimeray a saisi les organes compétents du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme pour déposer une plainte contre l'Algérie.
Boualem Sansal est poursuivi en vertu de l'article 87 bis du Code pénal algérien, qui sanctionne comme acte terroriste ou subversif tout acte visant la sûreté de l'État, l'intégrité du territoire, ainsi que la stabilité et le fonctionnement normal des institutions. Le verdict dans cette affaire sera prononcé le 27 mars.
Cette situation met en lumière les tensions persistantes concernant la liberté d'expression et les droits de l'homme en Algérie, suscitant des réactions internationales et des appels à la transparence judic iaire.