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Brésil : une loi historique pour un déficit budgétaire zéro en 2025
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a franchi une étape cruciale pour l'économie de son pays en promulguant, mardi, une loi d’orientation budgétaire visant à atteindre un déficit zéro d'ici 2025. Ce texte marque un engagement fort du gouvernement envers la responsabilité budgétaire et la stabilité économique, tout en offrant une marge de flexibilité adaptée aux besoins nationaux.
Adopté il y a deux semaines par le Congrès national, ce texte fixe les prioritsés budgétaires de l’État fédéral pour l’année prochaine. La loi prévoit une tolérance de 0,25 point du produit intérieur brut (PIB), permettant ainsi un léger déficit ou excédent de 30,97 milliards de réals (environ 5 milliards de dollars) en valeur absolue.
Cependant, certaines dépenses sont exclues de cette marge. Parmi elles figurent celles liées à Petrobras, la compagnie pétrolière publique, et au Groupe ENBPar, acteur majeur de l'énergie nucléaire, ainsi que les investissements dans le Programme d’accélération de la croissance (PAC). Des mesures spécifiques ont également été prises pour protéger des dépenses imprévues destinées aux zones frontalières, au Fonds de développement forestier, au soutien des populations autochtones, ainsi qu'aux Fonds nationaux pour l’enfance, l’adolescence et les personnes âgées.
Dans un communiqué officiel, le gouvernement a souligné l’importance de cette loi pour assurer une croissance économique durable. « La nouvelle législation vise à moderniser la gestion budgétaire, en offrant une plus grande prévisibilité et un alignement étroit entre les objectifs budgétaires et les besoins de l’État », a-t-il affirmé.
Parallèlement, le président Lula da Silva a promulgué une autre loi, fixant le salaire minimum pour 2025. Celui-ci passera à 1518 réals (environ 245 dollars), soit une augmentation par rapport aux 1502 réals prévus initialement dans le budget fédéral. Cette décision, bien qu’appréciée par de nombreux travailleurs, suscite des interrogations chez certains analystes quant à son impact potentiel sur l’objectif du déficit zéro.
Alors que le Brésil se prépare à naviguer dans un contexte économique mondial incertain, cette loi représente une tentative audacieuse de renforcer la confiance des investisseurs et d’assurer une gestion rigoureuse des finances publiques. Reste à voir si ces mesures suffiront à maintenir le cap tout en répondant aux attentes sociales croissantes de la population.
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